Qu'est-ce qui freine la propagation de la COVID-19 ?

Les connaissances au sujet de la COVID-19 évoluent rapidement. Des chercheurs ont voulu savoir si la température et l'humidité pouvaient ralentir la transmission du virus. Explications.


Certains virus comme l’influenza ou d’autres coronavirus, comme ceux qui causent des rhinites (les rhumes saisonniers), sont influencés par la météo. Le temps froid tend à confiner davantage les gens à l’intérieur des maisons. Lors des regroupements, les virus se transmettent facilement d’une personne à l’autre. Avec l’arrivée du beau temps, alors que les gens sortent davantage, la propagation de ces maladies virales tend à diminuer. La question se posait en ce qui concerne la COVID-19.

Une vaste étude a été menée dans le but de déterminer si certains critères pouvaient freiner la propagation de la COVID-19. Les scientifiques ont observé des données en lien avec la météo, mais aussi avec les mesures imposées par les autorités. Les résultats des travaux de chercheurs de l'Université de Toronto tendent à démontrer que la température ou la latitude d’une région influencent peu ou pas la transmission de la maladie. Une étude préliminaire avait donné espoir aux scientifiques que l’arrivée de l’été allait ralentir la propagation de la COVID-19. Toutefois, des recherches plus rigoureuses ont montré que le changement de saison n’affecte pas la propagation du microbe.

Les chercheurs sont allés beaucoup plus loin dans leur analyse. En effet, ils ont étudié les mesures mises en place par plusieurs directions de santé publique à travers le monde. Au total, plus de 375 000 cas confirmés de COVID-19 ont été étudiés en Australie, au Canada, aux États-Unis et ailleurs. L’analyse considérait l’évolution des cas durant le mois de mars dans 144 régions administratives distinctes. Parmi les critères retenus, il y avait :

  • La latitude

  • La température

  • L’humidité

  • La fermeture des écoles

  • Les restrictions de rassemblements

  • L’éloignement social

Les résultats de l’étude confirment que les trois dernières mesures sont celles qui donnent les meilleurs résultats. Notons cependant que les chercheurs admettent que certains paramètres sont difficiles à étudier, notamment le respect de la distanciation sociale.

Source : Association médicale canadienne


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