Quand la nature fait mal à votre portefeuille

La mémoire des Québécois est marquée par la crise du verglas de 1998 et le déluge du Saguenay en 1996. Ces catastrophes ont occasionné des coûts respectivement de 3 milliards et 1,5 milliard de dollars. Voici donc les quatre types de catastrophes naturelles les plus coûteux pour la province.

La mémoire des Québécois est marquée par la crise du verglas de 1998 et le déluge du Saguenay en 1996. Ces catastrophes ont occasionné des coûts respectivement de 3 milliards et 1,5 milliard de dollars. Voici donc les quatre types de catastrophes naturelles les plus coûteux pour la province.

1. Les tempêtes de neige

Elles surviennent chaque année, et ce, à plusieurs reprises. Les tempêtes de neige sont coutumières au Québec. On oublie souvent tous les coûts qui découlent des grosses bordées : le prix du déneigement. En effet, dégager les quelque 165 000 km de routes enneigées peut faire monter la facture à un milliard de dollars, comme ce fut le cas en 2017. Les moments les plus dispendieux sont les jours fériés, les week-ends et les nuits en raison des heures supplémentaire à payer aux employés.

2. Le verglas

Ce phénomène météo est coûteux pour la province en raison des bris de lignes électriques. 1,4 millions de personnes privées d’électricité : c’est une des conséquences de la tempête de verglas de 1998. 10 000 employés ont travaillé pendant 13 ans à la reconstruction des infrastructures endommagées !

3. Les inondations

Au Québec, c’est la catastrophe naturelle la plus fréquente avec 80 % des municipalités riveraines à risque. Annuellement, on estime à 10 à 15 millions de dollars les coûts reliés à ce phénomène. Les conséquences des inondations peuvent également mener à des glissements de terrain et à la contamination d’eau potable à cause du déversement de matières polluantes.

4. Les ouragans

Même s’il est quasi improbable que le Québec soit touché par un ouragan, on oublie souvent que ces monstres météo ont des conséquences directes sur notre portefeuille. Un ouragan dans l’Atlantique ou dans le golfe du Mexique peut faire monter le prix de l’essence jusqu’à 35 %, comme ce fut le cas avec Katrina, en 2005. Il peut aussi avoir un impact sur le prix des fruits et légumes. Les restes des ouragans, ceux qui viennent mourir dans l’Atlantique Nord, peuvent apporter des vents violents, des précipitations abondantes et même des ondes de tempête sur les secteurs de l’est du Québec.

Avec les changements climatiques, les phénomènes météo seront de plus en plus intenses. Il faudra donc s’attendre à payer plus cher et à réviser nos plans d’action.