Deux facteurs pourraient venir troubler les festivités de la Saint-Jean
Les festivités entourant la Saint-Jean-Baptiste auront quelque chose de particulier, cette année. Entre les mesures mises en place par la santé publique, le risque extrême d'incendies et les probabilités de voir des orages violents éclater un peu partout sur le territoire, tout indique que la Fête nationale 2020 ne sera pas comme les autres.
1. Une sécheresse qui n'est pas près de s'estomper
Le Québec se retrouve en régime de temps exceptionnellement sec. Depuis le début juin, la province a reçu entre 20 et 25 % de sa quantité normale de précipitations. le tracé des systèmes se retrouve à l’ouest des Grands Lacs et la trajectoire épargne une grande partie du Québec, à l’exception des régions plus au nord. Les températures chaudes et la présence ininterrompue (ou presque) du soleil n’aident pas, puisqu'elles causent davantage d’évaporation.
Cette période de sécheresse a des conséquences désastreuses, notamment quant au risque d'incendies, qui est actuellement qualifié d'extrême par la Société de protection des incendies du Québec (SOPFEU), principalement dans le sud et le centre du Québec. L'interdiction de faire des feux est donc toujours en vigueur, et risque de l'être encore plusieurs jours.
De plus, de nombreuses municipalités au Québec ont annoncé une interdiction d'arrosage.
Ce régime de temps sec va se poursuivre jusqu’au début de la semaine prochaine.
2. Risque d'orages violents
Par la suite, du mouvement dans le patron atmosphérique devrait causer de l’instabilité à compter de lundi. Ce changement aura aussi pour effet d’abaisser les températures et la majorité des régions devraient recevoir des précipitations.
Les orages seront à surveiller en raison de toute cette énergie accumulée au cours de cette canicule. Le passage d’un front froid pourrait soulever cette énergie et générer des orages violents. Et qui dit orages, dit foudre ! Lors d’épisodes d’éclairs, des feux de forêt peuvent naître. La situation sera à surveiller alors que le Québec est devenu une zone à grand risque.
