Revirement de situation majeur au Québec
Les 45 premiers jours de l’été ont vu peu de précipitations. On peut même affirmer sans se tromper que la première moitié de l’été 2020 se classe au quatrième rang parmi les plus sèches.
Depuis le 1er mai, le Québec a à peine reçu une centaine de millimètres de pluie jusqu'à présent. En moyenne, on attend plus du double, soit environ 257 millimètres, entre le 1er mai et le 31 juillet. De ce nombre, environ 67 millimètres sont tombés sur Montréal depuis le 1er juin.
L'anomalie de précipitations est particulièrement palpable dans le sud du Québec. À titre d'exemple, à peine 0,4 millimètres de pluie sont tombés au cours de la première semaine de juillet sur le sud du Québec. C'est à Montréal que la dette de précipitations est la plus marquée, puisque la métropole a reçu à peine la moitié que ce à quoi elle a généralement droit.
Changement de paradigme
Il n'est d'ailleurs pas impossible que la province rattrape la moyenne d'ici la fin du mois, puisque le reste de juillet risque d'être beaucoup plus humide. Cette tendance a débuté avec le passage des vestiges de la dépression tropicale Fay, il y a quelques jours. Depuis, plusieurs systèmes dépressionnaires se sont succédés sur la province, et ce n'est pas terminé.
Il est même possible que certains secteurs reçoivent plus de pluie qu’à l’accoutumée. Il s'agit d'ailleurs d'une bonne nouvelle pour les cultures, qui ont souffert de la sécheresse des dernières semaines.
Les secteurs du sud, du centre et de l'ouest du Québec seront dans la mire des précipitations. En ce qui concerne l’est du Québec, Gaspé a vu davantage de jours de pluie que la normale, mais cette région pourrait poursuivre dans une lignée plus sèche pour la seconde moitié de l'été.
La seconde moitié de l’été ne devrait pas être à l’eau, mais des quantités de précipitations au-dessus des normales sont à prévoir. Rappelons que le sud de la province devrait voir 18 jours de pluie sur 45. Ce nombre pourrait être plus élevé.