Sécheresse historique au Québec

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Le Québec a connu l'une de ses pires sécheresses au cours des dernières semaines. Ce régime va tirer à sa fin à compter du week-end.


Un régime chaud et sec

Depuis le 1er mai, Montréal n’a reçu que très peu de pluie. Il s’agit du pire début d’été de tous les temps alors que les précipitations ont été de 81 millimètres seulement. De fait, il faudrait s’attendre à recevoir le double. En mai seulement, la grande région métropolitaine a normalement droit à 81 mm.

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La chaleur a plutôt volé la vedette dans le sud du Québec depuis le début de la belle saison. Une très forte poussée caniculaire a mis un terme au mois de mai et peu de précipitations ont été reçues. Qui plus est, juillet a débuté sans pluie : à peine 0,4 mm en six jours. La présente canicule ne devrait pas changer la donne avant plusieurs jours.

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Un régime perturbé

D’ici le week-end, quelques épisodes épars d’averses ou d’orages isolés demeurent possibles. Comme il s’agit de phénomènes très localisés, certains seront plus chanceux que d’autres qui ne recevront rien ou presque. Du reste, il faudra patienter jusqu'à samedi avant qu’un système mieux organisé ne remonte la côte américaine pour apporter des précipitations soutenues.

Il faudra surveiller la trajectoire du système en provenance de nos voisins du sud. Certaines régions du Québec pourraient recevoir de bonnes quantités de pluie. Par endroits, cela pourrait signifier jusqu’à 50 mm, pour d’autres un peu moins.

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Par la suite, une autre dépression en provenance de l'ouest devrait apporter des précipitations supplémentaires au cours de la semaine prochaine. La chaleur est bien enracinée, mais les systèmes devraient passer au Québec de façon plus fréquente.


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