Octobre, le mois le plus extrême de l'année

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Neige, pluie, violentes rafales, chaleur : le Québec en voit de toutes les couleurs pendant octobre, le mois automnal par excellence. Voici les extrêmes de ces quelques semaines rocambolesques.


L'automne est une saison de transition, à cheval entre la saison estivale et le froid caractéristique de l'hiver. Les jours raccourcissent et les heures d'ensoleillement aussi.

Un combat constant entre deux masses d'air opposées permettent de les expliquer : chaud et humide au sud et arctique au nord.

MASSE AIR

Ce patron atmosphérique particulier permet au Québec de côtoyer les deux extrêmes, allant de températures dignes d'une canicule à de la neige hâtive. Les forts vents sont également typiques de cette saison de transition.

Chaleur estivale

Octobre est généralement le mois où les derniers 20 °C de l'année sont enregistrés. La grande région métropolitaine enregistre effectivement un tel mercure pour la dernière fois autour du 11 octobre.

Toutefois, il arrive qu'une chaleur digne du coeur de l'été n'étire sa visite : les villes de Saguenay et Québec ont connu des températures de 28,3 °C, le 11 octobre 1949. Idem à Montréal, mais cette fois, le 2 octobre 1968.

CORRECTIF

Froid glacial

Avec l'arrivée de l'automne vient généralement l'établissement plus solide du froid dans le nord du continent. Il est donc possible que des incursions de froid arctique se fassent ressentir au sein de la Belle province, à la faveur d'un courant-jet en méandres.

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C'est ce qui s'est produit à Val-d'Or, le 31 octobre 2020, où le mercure est descendu jusqu'à -14,2 °C.

Octobre peut également signifier le retour du refroidissement éolien. Pour tout le Québec, l’extrême du refroidissement éolien d’octobre est à Kuujjuaq le 25 octobre 1986, avec des températures ressenties de -32,9.

Les pires bordées

Parfois, la saison hivernale s'invite à l'improviste pendant le mois d'octobre, amenant de bonnes quantités de neige. Ce fut le cas le 22 octobre 1988, alors qu’il est tombé 29,2 cm de neige à Gatineau.

30 centimètres sont également tombés à Montmagny, aussi tôt que le 10 octobre 2000. Même scénario à Stoneham, le 29 octobre 2006.

Les rafales les plus violentes

Le contraste important entre l'air arctique du nord et la chaleur qui règne au sud est à la source des tempêtes dites automnales. Leur principale caractéristique : les forts vents. Plus le contraste est grand, plus les vents souffleront fort.

RAFALES

Le mois d'octobre a eu son lot de vents violents. Le 29 octobre 1962, des rafales soufflant à 122 km/h ont décoiffé Sept-Îles. Cela équivaut à des vents d'ouragans de catégorie un.


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