Noël blanc : tout le monde l'obtient, sauf une région
Une forte tempête a secoué le Québec et déposé d'abondantes quantités de neige dans son sillage. Certaines régions ont obtenu plus de 40 centimètres de neige, comme les Laurentides et Charlevoix. Même Montréal, qui devait composer avec un couvert nival assez mince, a pu le regarnir juste à temps pour le matin du 25 décembre.
Bon à savoir - Une région doit avoir au moins deux centimètres de neige au sol pour avoir droit à un Noël blanc en bonne et due forme.
L'Abitibi-Témiscamingue et le Saguenay-Lac-Saint-Jean dépassent même leur moyenne. Malgré tout, nombreuses sont les villes qui ont moins de neige que d'habitude. Rimouski a bien failli festoyer sur la pelouse, avec un maigre trois centimètres au sol. La pluie qui y est tombée au cours des derniers jours a mis à mal le couvert nival, qui s'en sort tout de même in extremis.
Sherbrooke la malchanceuse
Ce n'est malheureusement pas le cas à Sherbrooke, qui célèbre Noël sur le gazon.
C'était pourtant bien parti. Un puissant système a laissé 18 centimètres de neige au sol, le 18 décembre dernier, laissant présager un Noël blanc à l'horizon. D'un même élan, la tempête du 23-24 décembre a laissé plusieurs centimètres de neige dans son sillage. Toutefois, plusieurs éléments, comme une douceur prononcée, de fortes rafales et de bonnes accumulations de pluie, sont venus à bout des flocons.
Le mercure a effectivement grimpé à 9,2 °C, le 23 décembre, mettant à mal la neige au sol (qui avait déjà fondu sous l'effet de l'air tiède des jours précédents). Une telle chaleur a encouragé la pluie, qui n'a pas aidé.
Le coup de grâce a été porté par les fortes rafales qui ont balayé la région au cours des derniers jours. Les quelques flocons qui restaient se sont envolés, laissant environ un centimètre au sol.
Notons cependant que les régions estriennes en altitude peuvent avoir suffisamment de neige au sol pour parler d'un Noël blanc.
