Le tapis de neige est l'un des plus importants depuis 60 ans
La neige a repris ses droits dans l'hémisphère Nord au cours des 30 derniers jours. C'est toujours le cas à cette période de l'année, mais cette fois, son ascension fut plutôt rapide. La couverture de neige au sol pourrait même être l'une des plus abondantes depuis 1966.
Selon des données amassées par l'Université Rutgers, au New Jersey, 2022 est largement au-dessus de la moyenne mondiale. Pas moins de 41 millions de kilomètres carrés sont recouverts de neige dans l'hémisphère Nord.
Plus épaisse et plus étendue
De plus, cette dernière a gagné du terrain un peu plus au sud que d'habitude : le nord-est et le nord-ouest des États-Unis sont particulièrement gâtés. L'État de New York, notamment dans la région métropolitaine de Buffalo, a même eu droit à plus de deux mètres de neige en à peine quelques jours. Le Canada n'est pas en reste. Quelques secteurs du sud de l'Ontario, comme la péninsule Bruce, ont eu droit à près d'un mètre de neige, à la faveur du même système.
Même scénario au Québec. Une bombe météo, qui a déversé une quarantaine de centimètres de neige dans l'est de la province, est aussi parmi les plus fortes perturbations de la saison (jusqu'à maintenant).
La saison hivernale n'a pas encore officiellement commencé que déjà, les flocons sont particulièrement abondants. Rappelons que l'hiver météorologique débute le 1er décembre. C'est généralement en février que la couverture neigeuse est la plus épaisse.
Une alliée contre les redoux
La présence de la neige a un effet collatéral intéressant. Lorsque le couvert nival est bien garni, cela a tendance à atténuer les effets d'un redoux. Sa présence dans les États du nord-est américain et près des Grands Lacs empêche les poussées d'air tiède de se rendre jusqu'au Québec.
