L'humanité à l'aube de coloniser Mars

C’est confirmé, la première mission habitée de la NASA vers Mars se déroulera en 2033.

C’est ce qu’a annoncé le patron de l'Agence spatiale américaine, Jim Bridenstine, mardi dans le cadre d’une audition au Congrès américain. L’année a été choisie de façon réfléchie puisqu’un voyage sur la planète rouge ne peut être réalisé que si elle se trouve du même côté du Soleil que la Terre. C’est une situation qui survient environ tous les 26 mois. La mission devrait durer approximativement deux ans. Un simple trajet aller prend six mois pour parcourir la distance entre la Terre et la planète Mars.

Afin de se préparer à ce grand périple sur Mars, la NASA envisage de retourner sur la Lune en 2024. En effet, l’Agence spatiale américaine désire faire des expériences sur notre satellite naturel qui n'est qu'à trois jours de la Terre. Ainsi, elle testera le système d’atterrissage qu’elle a développé. Ensuite, les astronautes auront comme mandat d’extraire les généreuses quantités de glace que l’on y retrouve au pôle sud. La NASA pourra alors apprendre à exploiter cette eau gelée, une technique qui pourrait être grandement bénéfique sur Mars. La glace est un élément qui peut servir de carburant, d'eau à boire ou encore être utilisée dans la production de l'air à respirer. En gros, le but de cette deuxième mission sur la Lune est de prouver que l’humanité peut vivre et survivre dans un autre monde que le nôtre.

L’hélicoptère martien est prêt !

Une autre annonce de la NASA prouve que l’humanité est de plus en plus près de sa mission de coloniser Mars. En effet, le petit hélicoptère qui doit survoler la planète rouge en 2021 est prêt à être propulsé dans le firmament. Il s’agirait de la première exploration aérienne extraterrestre depuis les ballons envoyés sur Vénus en 1985. Cette mission vise à collecter des échantillons de cette planète et à développer de nouvelles façons de l’explorer.

Pour s’assurer que ce minuscule engin peut bel et bien voler dans les cieux de Mars, les scientifiques de la NASA ont dû recréer ses conditions atmosphériques ici même, sur Terre.

La présence de méthane confirmée

Après 15 ans de spéculations, voilà que des scientifiques de l’Agence spatiale européenne confirment qu’il y a du méthane sur Mars. Le plus étrange : ils en sont venus à cette conclusion en analysant les données recueillies, entre autres, par la sonde Mars Express, celle-là même qui avait détecté les premières traces de méthane en 2004. En 2013, Curiosity ainsi que Mars Express ont enregistré une hausse du taux de ce gaz au-dessus du cratère de Gale. Les scientifiques confirment ainsi que la source de méthane se trouverait à l’est de ce cratère.

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