L'été 2022 n'est pas comme les autres!

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Pour le moment, l'été 2022 suit une drôle de trajectoire : après un départ en lion en mai, la véritable chaleur a cédé sa place à un mercure moins spectaculaire. Cette tendance va à l'encontre des dernières années, où les températures élevées ont été légion.


Deux facteurs différencient l'été 2022 des saisons estivales précédentes.

La chaleur arrive très tôt

La chaleur estivale s'est invitée très tôt dans la saison. La température la plus élevée à avoir été enregistrée est 34 °C, à Saguenay le 13 mai dernier - avant même le début de l'été. Jusqu'à maintenant, cette marque n'a pas été égalée.

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La première et la seule canicule de la saison a aussi été observée exceptionnellement tôt entre le 11 et le 14 mai, de sorte qu'elle a forcé la réécriture des livres d'histoire. C'est effectivement la première fois qu'un tel épisode survient aussi tôt dans l'année.

Depuis, silence radio du côté des canicules. Un tel déroulement est inhabituel, dans la mesure où le mois de juillet est traditionnellement le plus chaud de l'année. La chaleur a bel et bien été au rendez-vous, sans atteindre les critères caniculaires.


Bon à savoir : le terme canicule s'applique lorsqu'au moins trois journées consécutives connaissent un mercure égal ou supérieur à 30 °C.


Deux épisodes accablants ont retenu l'attention : celui du 24 au 26 juin et celui du 16 au 24 juillet. Dans les deux cas, l'humidité a été particulièrement écrasante. Le nombre de 30 °C enregistré jusqu'à maintenant est en plein dans la moyenne pour la majorité des secteurs, surtout dans le sud du Québec (comme à Gatineau).

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De manière générale, l'été 2022 oscille donc autour des normales saisonnières. Montréal et l'est du Québec connaissent cependant une légère hausse.

Pâle figure

Il faut dire que les années précédentes ont mis la barre très haute en termes de chaleur prononcée. Cette tendance au réchauffement brouille la perception de l'été, alors que la saison 2022 répond généralement aux attentes. Elle fait néanmoins pâle figure, si on la compare aux cinq dernières années. Trois des cinq étés les plus chauds jamais vus au Québec ont été enregistrés au cours des quatre dernières saisons, soit 2018, 2020 et 2021.

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Il n'est pas impossible que la chaleur accablante rapplique pour les derniers pas du mois d'août, voire en septembre. Notons que la canicule la plus tardive jamais enregistrée à Montréal s'est installée du 8 au 10 septembre 2002, et à Gatineau, du 24 au 27 septembre 2017.


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