Les tiques, toujours actives en hiver
Quelques journées successives un peu plus chaudes qu'à l'habitude peuvent suffire à les réveiller. Un mercure autour des 4 à 7 °C est suffisant pour que les tiques puissent redevenir une menace. Ces dernières sont plus fréquentes dans certaines portions du sud du Québec au cours de la saison hivernale, et c'est à ces endroits que la prudence est de mise.
Par temps glacial, elles cherchent la chaleur et l'humidité sous les feuilles ou les branches, par exemple. Elles peuvent également se réfugier dans les tanières de souris ou de renard, par exemple.
Des mesures de prévention lors de moments passés en nature sont donc importantes, surtout avec des températures plus douces. Des vêtements couvrants et de couleur claire peuvent aider à les repérer plus rapidement. Un insectifuge peut également contribuer à les repousser.
Une attention particulière peut également être portée aux animaux de compagnie.
Au Québec, 12 espèces de tiques sont répertoriées jusqu'à maintenant. Une espèce, la tique d'hiver de l'orignal, est d'ailleurs une présente dans de nombreuses régions du Québec. Si elle peut être un agent pathogène pour les cervidés, elle n'est pas reconnue comme un danger pour l'humain, et sa piqûre n'est pas un danger pour la santé.
