Les quatre champignons les plus dangereux du Québec

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Alors que le beau temps favorise les sorties en forêt, certains s'adonnent à la cueillette des champignons. Avant de les cuisiner dans une délicieuse omelette, il est crucial de savoir éviter les spécimens toxiques.


Après plusieurs années de disette, les forêts du Québec ont vu leur population de champignons augmenter formidablement en 2021 en raison de conditions météorologiques idéales pour leur développement. Alors que les amateurs de champignons sauvages arpentent les forêts à la recherche de leur mets préféré, il est primordial de rappeler la dangerosité de certaines espèces. 

L'ange de la mort

Ce champignon, également connu sous le nom d'amanite vireuse, est le plus mortel au monde. Il est entièrement blanc, avec un chapeau de 8 à 10 cm de diamètre souvent dissymétrique et de forme irrégulière. Les lames sont blanches, le pied élancé et pelucheux peut mesurer 10 à 15 cm de longueur pour environ 2 cm de diamètre. Le pied bulbeux est pourvu d'un anneau blanc membraneux et fragile. À la base du pied se trouve la volve membraneuse, en forme de sac. Ce champignon se développe sous les conifères, de l'été à la fin de l'automne.

Le gyromitre

Aussi appelé fausse morille en raison de sa ressemblance avec un autre champignon comestible, il possède une toxicité plus faible sous les climats froids. Il est pourtant responsable de nombreuses intoxications en Amérique du Nord chaque année. Son pied trapu et creux peut mesurer jusqu'à 5 cm et son chapeau, qui peut atteindre 5 cm de haut et 10 cm de large, présente des lobes ressemblant à une cervelle de couleur brune.

Le cortinaire des montagnes

Le cortinaire couleur de rocou ou cortinaire des montagnes est une autre espèce mortelle. Chez un individu adulte, il suffit pour cela d'en ingérer seulement 35 grammes. Les symptômes apparaissent 24 heures après et peuvent progresser pendant trois semaines. Fort heureusement, ce champignon est plutôt rare au Québec. Son chapeau étalé mesure entre 2 et 8 cm, avec une marge souvent enroulée, de couleur brun fauve à orangé. L'hyménium présente des lames espacées et rougeâtres, dans lequel on y retrouve les spores.

La galère marginée

Ce spécimen, qui se retrouve partout dans le sud du Québec, pousse en automne par temps pluvieux et froid. Certains résistent même à l'hiver. Il est particulièrement dangereux, car il ressemble à d'autres classiques petits champignons bruns qui sont comestibles. Les sporophores de ce champignon sont bruns à beiges et perdent leur couleur en séchant. Les lames sont brunâtres et donnent une impression de spores. Un anneau membraneux est généralement visible sur le stipe de jeunes spécimens, puis disparaît. Sur les vieux sporophores, les hyménophores sont plus plats et les lames et les pieds sont bruns.


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