Les nuits sont trop chaudes !

Les températures augmentent et nous le constatons chaque jour. Il ne faut toutefois pas négliger les minimums qui ont des conséquences plus sérieuses que nous pourrions le croire. Explications.

Nous avons connu un mois de juillet très chaud partout sur la planète. De fait, il s’agit du mois le plus chaud jamais répertorié depuis que nous recueillons des données météorologiques et climatiques. Nous portons évidemment attention aux températures de jour, mais aussi aux minimums de nuit. Les températures nocturnes peuvent avoir de graves conséquences en ce qui concerne la santé des humains. Les nuits trop chaudes nous empêchent de récupérer après avoir enduré une journée suffocante.

rostyslav-savchyn-l5bahW1aANU-unsplash

La NOAA (l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique) a étudié les données recueillies depuis 1970 afin d'évaluer l’augmentation des températures nocturnes aux États-Unis. De fait, 93 % des villes étudiées ont connu un réchauffement la nuit. Par exemple, pour la ville d'Albany, dans l’État de New York, la température nocturne a augmenté de 1,6 °C. À Montréal, le changement est encore plus important : plus de 2,0 °C !

Évidemment, les grands centres urbains retiennent davantage de chaleur la nuit. Les infrastructures citadines contribuent à réchauffer la température atmosphérique de façon considérable. Voilà pourquoi plus de ressources devront être déployées pour verdir davantage les zones urbaines. Réduire les îlots de chaleur est essentiel pour contrer l’augmentation des températures nocturnes.