Les narvals sont de plus en plus vulnérables
C’est en Arctique que les effets des dérèglements climatiques se font le plus rapidement et dramatiquement ressentir.
Alors que l’Arctique se réchauffe rapidement, la fonte de la banquise pourrait forcer les narvals à changer leurs routes migratoires héritées de leur mère.
Les narvals se promènent facilement sous la banquise et respirent par les brèches dans la glace.
Il peut arriver que des centaines de baleines soient piégées dans des trous de respiration lorsqu’une baisse rapide de la température les fait geler.
Dans un contexte où les narvals sont déplacés de leur habitat de prédilection, il est probable que de tels épisodes se répètent plus souvent.
Le narval a aussi été identifié comme le mammifère marin le plus vulnérable en raison de l’augmentation de la navigation en Arctique.
La pollution sonore issue des bateaux peut aussi perturber leur capacité à trouver de la nourriture et des partenaires, à éviter les prédateurs et à prendre soin des petits.
Les eaux plus chaudes rendent aussi l’Arctique beaucoup plus tentant pour le prédateur numéro un du narval : l’épaulard. Une banquise plus petite signifie que les épaulards arrivent plus tôt en Arctique et y restent plus longtemps, chassant les narvals et les bélugas, même l’été. Cette tendance troublante a déjà commencé à changer le comportement des narvals, les forçant à fuir ses zones d’alimentation quand des épaulards sont présents.
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