Les moutons noirs de l’hiver, les voici ici

Même pour les amateurs de sports de plein air, l’hiver ne possède pas que de bons côtés... Certains traits de cette saison ont tendance, malgré tout, à nous faire détester cette période de l'année.

Le refroidissement éolien... Dur sur le confort

De tous les inconvénients de l’hiver québécois, le refroidissement éolien est le plus détesté. On en vit près de 50 jours par année, et il nous glace le sang.

Pourtant, il existe des arguments qui cherchent à le diminuer, impliquant que le refroidissement éolien n'intervient que sur la peau exposée... Alors que celle-ci est protégée par les vêtements d’hiver. Selon Réjean Ouimet, ces arguments sont à « demi-vrais ».

En effet, « l’air ambiant traverse les vêtements » souligne le spécialiste et précise qu’il s’agit davantage « d’un indice d’inconfort que de dangerosité, sauf en cas d’extrêmes, lorsque les ressentis sont autour de -45 ». À noter que cela n’arrive que quelques fois en hiver, et qu’il y a 46 jours avec des refroidissements éoliens à -20 ou moins, et 20 jours avec des ressentis à -30 ou moins.

La solution selon Réjean Ouimet ? « On lui tourne le dos. »

Le verglas... Dur sur la sécurité

« De tous les phénomènes météo de l’hiver québécois, il n’y en a pas un qui est plus vicieux que le verglas », annonce Réjean Ouimet. Effectivement, même en petite quantité, le verglas peut être traître.

Quand une fine pellicule de glace s’accumule, il est aussi dangereux de se déplacer à pied qu’en auto. « En cas de verglas majeur, malgré les belles photos, des pannes d’électricité peuvent avoir lieu », rappelle notre expert météorologue. Inutile de préciser qu’en plein hiver, c’est loin d’être recommandé.

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Exemple d'une belle photo, prise par un utilisateur après un épisode de pluie verglaçante

Au cours de l’hiver, il y a 40 journées avec des précipitations verglaçantes dans une ou plusieurs régions du Québec.

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La solution selon Réjean Ouimet ? « On reste chez soi pendant que ça passe. »

Les redoux... Dur sur le moral

Aussi contradictoire que cela puisse être : les redoux peuvent être difficiles sur le moral. Pourtant, en principe, lorsque les températures montent au-dessus du point de congélation, nous pourrions être satisfaits d’une parenthèse hivernale.

Mais la douceur a un prix : les redoux sont régulièrement accompagnés de grisaille et de précipitations liquides. « C’est humide, on patauge dans de la neige et de la glace fondue et il fait sombre », s’apitoie M. Ouimet. De plus, inévitablement, le froid fera rapidement son grand retour... Conséquence directe ? Une patinoire géante en ville et des conditions de sports d’hiver dégradées : un casse-cou assuré.

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Exemple d'une « pataugeoire » lors d'un épisode de redoux

En moyenne, les gels et regels ont lieu à 30 reprises lors d’un hiver normal.

La solution selon Réjean Ouimet ? « On prend de la vitamine D. »

À voir également : les trois étapes déterminantes de l'hiver, les voici: