Un été sans le moindre 30 ˚C à cause d’un volcan

Au Québec, l’été est synonyme de soleil, de chaleur, d’après-midi dans les parcs ou de fin de semaine en nature. Mais, parfois, tout ne se passe pas comme prévu et la période estivale est un désastre pour les vacanciers. Voici les pires exemples.

Il est où le soleil ?

En 2017, la province a été en panne de soleil. Il s'est montré une centaine d'heures moins souvent que la moyenne. Pour le sud du Québec, cet été fut le pire depuis 2009.

Évidemment, les nuages s'en sont donné à cœur joie puisque cette année-là, la météo fut si pluvieuse que l'été est entré dans le top 5 des pires étés du point de vue des précipitations. En Outaouais, la population n'avait jamais connu un aussi grand nombre d'orages.

Et comme si cela n'était pas suffisant, la saison fut également très courte : l'été s'est arrêté le 23 août, bien avant son temps !

Un véritable déluge !

En 1996, le mois de juillet a été le 9e mois consécutif sous les normales de saison... Pour le grand bonheur des nuages ! Souvenez-vous du « déluge du Saguenay », alors que la région était affectée par des inondations sans précédent.

Il est tombé 279 mm de pluie en moins de 48 heures, soit l'équivalent de la moyenne pour un été. Les glissements de terrain et les inondations ont malheureusement causé la mort de sept personnes et forcé l'évacuation de milliers d'autres.

Quand les vacances tombent à l'eau (littéralement)

Les vacances de la construction, attendues par des milliers de personnes, ont pris l'eau en 2008 : « il ne faisait pas très beau et les nuages étaient presque omniprésents », explique Réjean Ouimet, expert météorologue à MétéoMédia. Il ajoute qu'en plus des averses fréquentes, les températures étaient « à peine saisonnières ».

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Rappelons que c'est durant l'été 2008 qu'une trombe marine s'est développée près de Montréal, le 23 juillet, et que des camions ont été renversés par la force des vents sur le pont Champlain.

Quinze tornades

Il y a 25 ans, quinze tornades ont été enregistrées au Québec : trois fois plus que la moyenne ! Malheureusement, une personne a perdu la vie. Notre expert météorologue explique que le 9 juillet 1994, une tornade EF-2 a traversé la ville de Saint-Charles-sur-Richelieu.

« Un résident a été écrasé lors de l'effondrement d'un mur » rappelle-t-il, avant de souligner que c'est la dernière fois qu'une tornade est responsable d'un décès au Québec.

Absence de chaleur

En 1992, le mercure n'a jamais dépassé les 30 °C : la chaleur a déserté la province. Il s'agissait d'une première depuis que les données météorologiques sont relevées. La raison ? Le volcan Pinatubo, aux Philippines, qui a voilé l'atmosphère de ses cendres et tamisé le soleil.

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