Les hivers doux sont plus propices à la formation de smog

Durant certaines périodes de l’hiver, vous pourriez avoir un peu plus de difficulté à respirer ou sentir que vos symptômes grippaux sont plus coriaces que d’habitude. Le coupable pourrait être le smog.

« L’hiver apporte une association de facteurs de risques et les infections respiratoires virales sont amplifiées en termes de manifestations cliniques en période de smog. On a des données probantes sur ça. En période de smog, avoir une infection virale va être plus conséquent sur la santé et les complications », souligne le Dr Jean Bourbeau, pneumologue et épidémiologiste au Centre universitaire de santé McGill.

Qu’est-ce qui cause les épisodes de smog l’hiver?

« Les sources de smog proviennent de la combustion fossile et des sources industrielles et en hiver, il y a le chauffage au bois résidentiel », indique Dany Doiron, associé de recherche au Centre universitaire de santé McGill.

Certaines conditions météorologiques peuvent aussi faire perdurer une période de smog. Lors des hivers doux, divers phénomènes se manifestent, comme l’explique le présentateur et expert à MétéoMédia, Réjean Ouimet.

« Dans un hiver doux, c’est du temps qui est très stable, on n’a pas beaucoup de vent, les précipitations deviennent discrètes, donc rien pour abattre les polluants dans l’air. Les particules ont alors tendance à rester captives dans l’atmosphère, d’autant plus qu’on épand beaucoup d’abrasifs. Ceux-ci peuvent aussi se retrouver dans l’air, ce qui augmente les taux de pollution. »

Les effets du smog sur la santé

Parmi les symptômes associés au smog, il y a notamment les irritations au niveau des yeux, des muqueuses du nez et de la gorge.

Toutefois, chez les personnes à risque telles que les jeunes enfants, les femmes enceintes, les aînés et les personnes souffrant d’une maladie chronique ou d’un problème cardiaque, les effets peuvent être plus sévères.

Le contenu continue ci-dessous

« Ces gens sont vulnérables et prédisposés et pourraient avoir des crises aiguës. Par exemple, les asthmatiques pourraient avoir une crise d’asthme. Des gens cardiaques pourraient avoir des crises du cœur », ajoute le Dr Bourbeau.

L’Association pulmonaire du Québec propose trois stratégies pour améliorer la qualité de l’air dans son logement :

Il est possible de vérifier en tout temps la qualité de l’air de sa région sur le site du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.

À VOIR ÉGALEMENT : Quel type de chauffage choisir pour économiser ?