Les extrêmes du Québec en 2021, les voici

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Le Canada (et le Québec) en a vu de toutes les couleurs au cours de l'année 2021. Du très chaud au très froid, voici les grands extrêmes qui ont ponctué les derniers mois.


De près de 50 °C... à -52 °C

Le Canada a été particulièrement fertile en extrêmes météorologiques au cours de la dernière année, et les températures ne font pas exception.

La modeste municipalité de Lytton, en Colombie-Britannique, a même fracassé un nouveau record de chaleur absolu au pays avec 49,6 °C, à la fin juin 2021. Le mercure a oscillé autour de cette marque pendant quelques jours, à la faveur d'un dôme de chaleur accablante qui a stagné au-dessus de la Colombie-Britannique. De façon générale, plusieurs records ont été battus pendant cette intense canicule. La précédente marque appartenait à Midale et Yellowgrass, en Saskatchewan, qui ont toutes deux enregistré un 45 °C, le 5 juillet 1937.

À l'inverse, le mercure est descendu à -52 °C dans les Territoires du Nord-Ouest, en février 2021. La station météorologique de Wekweeti a effectivement observé ce mercure particulièrement glacial.

Cette marque pourrait cependant être surpassée au cours des prochains jours, puisque l'air glacial s'impose actuellement dans l'Ouest canadien. Déjà, un -51,1 °C a été observé à la station ténoise de Rabbit Kettle, le 26 décembre dernier.

Et au Québec ?

Le Québec n'a pas donné sa place en termes de chaleur et de froid extrêmes.

Du côté de la chaleur, impossible de passer à côté des 35 °C enregistrés à l'aéroport de Bagotville, près de la ville de Saguenay, à deux reprises (7 juin et 12 août). Cette dernière est d'ailleurs le point chaud provincial pour l'année 2021 - c'est-à-dire que c'est à cet endroit que la température la plus chaude a été observée au cours des 12 derniers mois. De manière globale, le mois d'août a été particulièrement chaud : pas moins de 600 records de chaleur quotidiens ont été battus à l'échelle de la province.

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Pourquoi le Québec connaît-il autant d'extrêmes ? En fait, sa position géographique est un des facteurs centraux : la province est exposée à la fois à la chaleur du sud des États-Unis en été et au froid en provenance de l'Ouest canadien, en hiver. De manière générale, le climat froid et humide du Québec est directement lié à sa position nordique et près de grandes étendues d'eau.


Le froid glacial n'a pas cédé sa place non plus. Un frisquet -30 °C a été observé à Sherbrooke en février, propulsant la ville estrienne parmi les plus froides de l'année. Elle a même surpassé Val-d'Or, qui est généralement la championne québécoise du mercure arctique. C'est d'ailleurs la première fois depuis le début de la collecte des données, en 1950, qu'aucun -30 °C n'y est enregistré.

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La température la plus froide observée en dehors des grandes villes québécoises appartient à Bonnard, dans le Nord-du-Québec, où les chiffres du thermomètre sont descendus aussi bas que -40 °C, le 20 janvier dernier. Toutefois, le record absolu appartient toujours à Doucet, en Abitibi-Témiscamingue, où la glaciale marque de -54,4 °C a été enregistrée en 1923.


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