Les épidémies, de plus en plus difficiles à éradiquer

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Les épidémies sont plus difficilement éradiquées en raison de l’augmentation des températures à l’échelle mondiale, a annoncé mardi le directeur exécutif du Fond Mondial, Peter Sands.


En effet, le mercure plus haut permet aux moustiques de propager la malaria à des altitudes plus élevées en Afrique.

De nouvelles infections, observées au Kenya et en Éthiopie, inquiètent également les scientifiques. Celles-ci continuent leur ascension vers des endroits autrefois inaccessibles.

Les changements climatiques ont également un effet indirect sur les personnes affectées : si elles doivent se déplacer pour des raisons environnementales, celles-ci sont plus à risque de développer de nouvelles maladies.

En 2017, la malaria a affecté 219 millions de personnes et a entraîné la mort de 435 000 personnes. La plupart d’entre eux étaient des bambins ou de jeunes enfants en provenance de l’Afrique subsaharienne.

La tuberculose, quant à elle, a le taux le plus bas de progression des trois épidémies, mais a tout de même causé la mort de 1,6 million de personnes en 2017. Cette maladie représente l’une des dix causes de décès les plus importantes au monde.

Le Fonds mondial, de pair avec les Nations Unies, vise à éradiquer le sida, la tuberculose ainsi que la malaria d’ici 2030.

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SOURCE : REUTERS

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