Les diabétiques en combat contre l'hiver

*Pour chacun de nous, l’hiver est la saison durant laquelle notre corps doit combattre toutes sortes d’agressions, responsables de plusieurs ennuis de santé. Mais saviez-vous que les personnes diabétiques aussi étaient particulièrement vulnérables durant l’hiver ? Des explications ici.

Devant constamment contrôler son taux de sucre, une personne diabétique pourrait avoir du mal à maintenir cet équilibre durant l’hiver, étant donné que notre organisme brûle davantage et plus rapidement de glucides durant cette saison, afin de maintenir sa température interne. En luttant contre le froid, notre corps peut se mettre en mode d’hypoglycémie plus facilement puisqu’il utilise ses ressources pour assurer sa thermorégulation. C’est la raison pour laquelle il est important d’être attentif aux signaux de notre corps, puisque l’hypoglycémie peut être confondue avec la sensation d’avoir froid.

Il ne faut toutefois pas s’empêcher de pratiquer des activités extérieures, au contraire. L’idée est d’avoir à portée de main des collations sucrées pour pallier les carences possibles. Il est également nécessaire de garder au chaud vos extrémités, comme les pieds et les mains, afin d’éviter que la lecture de votre taux de glycémie soit altérée.

Le corps, loin d’être le seul à ressentir le froid Les lecteurs de glycémie sont sensibles au froid et peuvent également fausser les données. Il est ainsi très important de transporter le dispositif dans des enveloppes isothermes.

L’insuline non utilisée, qu’une personne diabétique pourrait au besoin s’administrer, ne doit pas, elle aussi, être en contact avec des températures extrêmes. Si l’hormone gèle elle perd entièrement son efficacité et se modifie pour se transformer en cristaux. L’idéal est de protéger l’insuline de la lumière et de la conserver au réfrigérateur entre deux et huit degrés Celsius. Toutefois, après l’ouverture, l’insuline peut être gardée 30 jours à température ambiante, c’est-à-dire entre 0 et 25 degrés Celsius. __ L’hiver comporte ses risques__ D’autres conséquences néfastes du froid peuvent se manifester sur notre corps. Comme nous avons tendance à nous confiner à l’intérieur par grands froids et à côtoyer de nombreuses personnes notamment dans les lieux publics, la propagation de bactéries se fait également à vitesse grand V. Les maladies infantiles telles que la coqueluche, la rougeole et les oreillons sont plus sujettes à se manifester entre les mois de décembre et mars.

L’hiver est difficile également pour les personnes vulnérables en raison du manque de luminosité, de vitamines et de minéraux, mais aussi pour des raisons d’hypothermie. Selon Environnement Canada, ce sont en moyenne 150 Canadiens qui perdent la vie durant l’hiver.

Sans trop de surprise, les conditions météorologiques étant plus mouvementées et les déplacements très nombreux durant le temps des Fêtes, c’est également pendant l’hiver que le nombre d’accidents de la route est plus nombreux. Selon le Groupement des assureurs automobiles (GAA), les accidents de la route sont majorés de 30 % pendant la saison hivernale.

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