Les déchets canadiens resteront canadiens

Le plastique est devenu l’ennemi principal depuis quelques temps. L’ONU n’aide en rien sa réputation en interdisant l’exportation de déchets de plastiques polluants non recyclables.


C’est une entente qu’a signé 180 pays membres de l’ONU, représentés par 1 400 individus. Cela ajoute donc une point à la Convention de Bâle (de son nom complet : Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontières de déchets dangereux et de leur élimination) qui rend impossible aux pays riches d’exporter leurs déchets plastiques vers les pays pauvres, entre autres. Ainsi, le Canada, les États-Unis et leurs confrères seront dans l’obligation de traiter ces ordures sur leur territoire. Auparavant, il était possible de les exporter vers des pays qui disposent d’installations adéquates pour le recyclage des différentes matières. Cependant, cette procédure ne garantissait guère que toutes les matières envoyées, en Chine par exemple, allaient être bel et bien transformées. Une grande partie de celles-ci se retrouvent dans les dépotoirs.

Cette réglementation n’a pas fait l’unanimité à la première proposition. C’est la Norvège qui a lancé l’idée, mais le Brésil, l’Argentine, les États-Unis et les industries chimiques s’y sont opposée. Maintenant adopté, ce règlement aidera grandement certains pays en développement, notamment au sud-est de l’Asie, qui se retrouvent submergés par des déchets qu’ils ne peuvent transformer. Rappelons qu’en 2018, la Chine a banni l’importation des ordures de plastique sur son territoire, elle qui était l’un des principaux acteurs de cette industrie. On estime à 600 000 tonnes le nombre de déchets exportés vers la Chine en 2016.

Ces pays signataires espèrent que cet action permettra de diminuer grandement la quantités de déchets plastiques dans les océans, un nombre qui monte à huit millions de tonnes par années.


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