Les chaleurs meurtrières se produisent plus tôt que prévu

Des épisodes meurtriers de chaleur extrême surviennent plus tôt que prévu. Explications.


Lorsque l’on songe aux étés étouffants que nous connaissons au Québec, l’humidité nous vient à l’esprit. En effet, une journée très chaude est mieux tolérée par temps sec que par temps humide. À l’extrême, ces épisodes de chaleur accablante peuvent même être meurtriers. Alors que les modèles climatiques prévoyaient des canicules meurtrières pour la fin du siècle, une étude affirme qu’elles surviennent déjà. L’émergence des épisodes de chaleur et d’humidité extrême intolérables pour l’humain a fait l’objet d’une publication dans la revue Science Advances.

Les scientifiques expliquent que de tels épisodes ont été rapportés à certains endroits dans le monde. Il s’agit donc d’une combinaison de chaleur et d’humidité dangereuse pour l’humain. Ces poussées de chaleur qui se situent tout juste en dessous de la limite tolérable pour l’Homme ont plus que doublé depuis 1979. Ces événements menaçants pour l’humanité sont attribuables aux changements climatiques.

Les chercheurs ont rigoureusement analysé les conditions météorologiques en se basant sur les données concernant l’humidité relative et la température. Lors d’un événement de chaleur extrême, le corps transpire pour réguler sa température. Si la température atteint 35 °C avec un taux d’humidité élevé, l’évaporation de la transpiration ne suffit plus à tempérer le corps humain, ce qui devient très dangereux. De fait, même à 26 °C, les conditions sont déjà très difficiles à supporter.

Source : Science Advances


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