La prochaine vague de chaleur accablante, la voici

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Après un début juillet ponctué par une certaine fraîcheur, voilà que la tendance est sur le point de se renverser.


Le Québec est coincé entre deux masses d'air : une zone de basse pression vers la baie d'Hudson, et une autre, de haute pression cette fois, vis-à-vis de la côte est américaine.

Ce contexte atmosphérique fait en sorte que le courant-jet se positionne directement sur la Belle Province. Résultat : les systèmes dépressionnaires en provenance du sud des États-Unis auront l'opportunité de se frayer un chemin vers nos latitudes.

PATRON

Les averses risquent donc d'être particulièrement fréquentes, avec quelques timides interludes ensoleillés éparpillés au cours de la semaine.

Humidité accablante

De plus, le contexte atmosphérique actuel aura un autre effet collatéral : celui d'ouvrir la porte à une humidité accablante, en provenance de nos voisins du Sud.

Un humidex prononcé installera donc ses quartiers sur le Québec pour la prochaine semaine, faisant grimper les températures ressenties à près de 40 dans certains secteurs. Le sud du Québec sera d'ailleurs particulièrement gâté en la matière au cours des journées de mardi et de mercredi.

MET 7J

L'apogée du temps chaud et lourd migrera lentement vers l'est, atteignant le centre et l'est du Québec au cours des journées de mercredi et de jeudi.

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Aucune canicule en bonne et due forme n'est cependant prévue. L'ennuagement omniprésent jouera d'ailleurs un rôle, empêchant les températures d'atteindre la marque des 30 °C, nécessaire pour parler d'épisode caniculaire dans les règles de l'art.

Pas de répit

Les nuits risquent également d'être très chaudes, surtout en milieu urbain. Pour l'instant, cinq nuits avec un mercure égal ou supérieur à 20 °C sont prévues à Montréal au cours de la prochaine semaine. C'est l'abondance d'humidité dans l'air qui rendra les températures nocturnes si lourdes, puisqu'elles seront relativement près du point de rosée.

TABLEAUX NUITS MAJ

Les étés les plus fertiles en nuits étouffantes des dernières années au sein de la métropole sont 2018 (26) et 2020 (20). Pour le moment, 2021 est loin de ce genre de statistiques : cinq nuits avec un tel mercure ont été enregistrées en juin.

De l'électricité dans l'air

L'abondance de chaleur et d'humidité risque d'ailleurs de mettre la table à une forte instabilité. Des cellules orageuses pourraient donc se former et éclater un peu partout en province au cours de la semaine, surtout dès mardi.


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