Le Québec a soif !
Le moins que l’on puisse dire, c’est que le mois d’août a été peu généreux en précipitations. Le déficit est tel actuellement que la ville de Val-d’Or pourrait même battre un record tandis que le mois d’août 2021 pourrait se hisser parmi le top 10 des plus secs pour Montréal.
La faute encore au courant-jet
Une fois de plus, le responsable à blâmer est le courant-jet qui achemine de la chaleur vers la province, tout en redirigeant les systèmes de pluie vers le nord.
Toutefois, il faut préciser que, bien que les stations météorologiques localisées près des aéroports aient enregistré très peu de précipitations, il est possible que la réalité soit quelque peu différente ailleurs dans ces régions. En effet, certains secteurs ont eu droit à des orages isolés qui ont déversé beaucoup d’eau lors de leur passage.
Cependant, même si ces accumulations avaient été répertoriées, la moyenne mensuelle demeurerait hors d’atteinte pour le mois d’août.
Quelques secteurs plus chanceux globalement
Néanmoins, certains secteurs font exception… si l’on comptabilise l’été en entier. Entre autres, les municipalités de Saguenay et de Gaspé ont surpassé jusqu’à présent leur moyenne estivale en matière de précipitations. Par ailleurs, d’autres villes situées au centre et à l’est avoisinent leur normale en matière de précipitations pour l’été.
À quand une « bonne douche » ?
Deux scénarios pourraient permettre à la province d’obtenir un peu de pluie. En premier lieu, la trajectoire de la tempête tropicale Henri — qui devrait se transformer en ouragan ce week-end — pourrait bifurquer légèrement à l’ouest selon les récentes données. Si tel est le cas, un débordement des précipitations provenant du système serait possible au début de la semaine.
Par contre, si Henri emprunte un itinéraire plus à l’est, la prochaine occasion de précipitations se présentera au cours de la dernière fin de semaine d’août, alors qu’un système pourrait passer au-dessus du centre et de l’est de la province.
Mais, peu importe le scénario, une chose est sûre : il sera impossible pour les secteurs en déficit de la province de combler leur manque à gagner en précipitations d’ici la fin du mois août.
