Le climat québécois est-il favorable à la propagation du coronavirus ?

Doit-on craindre le coronavirus chez nous ? Notre climat est favorable à la propagation des microbes. Explications.

Jeudi dernier, l’Organisation mondiale de la santé a émis un avis d’urgence de santé publique d’envergure internationale. Les scientifiques craignent que le coronavirus ne se propage de façon dangereuse et qu’une épidémie mondiale ne sévisse. Malgré la menace qui est vraiment prise au sérieux, le risque pour la population québécoise demeure minime selon les autorités. Toutefois, n’oublions pas que la propagation de ce microbe survient au moment où les virus de la grippe et du rhume infectent des milliers de personnes.

Il existe différents types de coronavirus, dont certains qui causent le fameux rhume que nous contractons quelques fois par année. Ce qui différencie le microbe actuel que l’on craint, c’est qu’il provient d’un animal et qu’il est parvenu à se transformer pour éventuellement se transmettre à l’humain. Les symptômes sont sérieux : forte fièvre, toux et difficultés respiratoires.

Durant la saison froide, notre comportement change. Nous nous retrouvons plus souvent à l’intérieur et sommes plus près les uns des autres, ce qui favorise la contagion. L’air sec des maisons chauffées rend service aux microbes qui se propagent plus facilement.

Si les Québécois ne sont pas très à risques en ce qui concerne le coronavirus, la prudence est tout de même de mise. Pour prévenir la transmission de tous les virus, il faut :

  • Se laver les mains régulièrement avec du savon pendant au moins 20 secondes

  • Utiliser des solutions anti-microbes à base d’alcool

  • Éviter d’éternuer et de tousser à l’air libre

  • Éviter de porter ses mains au visage

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