Le bleuet et ses recettes secrètes

Ce que nous appelons un bleuet en Amérique est mieux connu sous le nom de myrtille en Europe et en Asie. Peu importe la variété de cette baie, tous ont trouvé une façon de la cuisiner. Voici des recettes hors de l’ordinaire.

Le pemmican : plat autochtone de prédilection À l’époque où Samuel de Champlain longeait la rivière des Outaouais, les bleuetiers retenaient déjà l’attention. Les peuples autochtones ont tôt fait de créer une recette à base de viande séchée, de graisse animale et de baies, notamment les bleuets, qui avait été surnommée le pemmican. Ce mélange permettait d'obtenir une pâte dense et très nutritive, qui avait la particularité de ne pas moisir et de se conserver longtemps et facilement.

Pemmican ball (1)

Le tcha-tcha : plus qu’une danse ! En Haute Ardenne française, ce que l’on appelle ici de la confiture est mieux connu sous le nom de tcha-tcha. Il est coutumier d’y fabriquer une pâte de bleuets, d’y ajouter du sucre et de tartiner cet heureux mélange sur du pain. La version sans sucre fait le bonheur des enfants.

Le frais bleuet en … potage ? Oui, oui ! Tandis que les bleuets sont appréciés pour leur fraîcheur au Québec, voici que les Scandinaves ont eu l’idée d’en faire une soupe chaude et réconfortante pour les fraîches soirées d’automne. Si vous êtes frileux à cette idée, sachez que les soupes froides aux bleuets sont plus communes chez nous et les recettes sont nombreuses.

Ses bienfaits Le bleuet regorge d’antioxydants appelés flavonoïdes et de vitamines. Ce super-aliment aurait ainsi le pouvoir d’améliorer nos capacités cognitives et motrices. En plus d’être anticancérigène, le bleuet confère des propriétés antibactériennes et anti-inflammatoires. Sa liste de bienfaits est longue, c’est pourquoi il est tout indiqué d’inclure ce fruit dans notre assiette !

Merci à l'accueil chaleureux de la Fruiteraie des Gadbois.