Laver nos fruits et légumes sans eau, c'est possible ?

Laver nos fruits et légumes avec de l’eau ne serait pas aussi efficace qu’on puisse le croire puisqu’on éliminerait seulement 50 % des pesticides.


Une toute nouvelle technologie révolutionnaire dans l’industrie agroalimentaire a été mise au point afin de nettoyer plus efficacement les fruits et légumes. La beauté de cette invention, c’est qu’elle ne nécessite aucune eau.

Le processus en question qui se nomme Clēan Verification nettoie les aliments grâce à une lumière ultraviolette, du peroxyde d’hydrogène vaporisé et une grande concentration d’ozone.

Cette méthode a été lancée sous forme de prototype et a donné des résultats très concluants.

Voici différents bienfaits :

  • On élimine jusqu’à 99 % des bactéries, dont l'Escherichia coli, la salmonelle et l’hépatite A

  • Le processus permet d’accroître la conservation des aliments de 25 %

L’instigateur du prototype est le propriétaire du verger Moyers Apple products dans le sud de l’Ontario. Cette invention prometteuse a été réalisée en collaboration avec un spécialiste de la microbiologie alimentaire de l'Université de Guelph.

Cette entreprise a été récompensée pour ce prototype en remportant le Prix du chef de file en innovation 2017 au gala du ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales de l’Ontario.

D’ailleurs, les créateurs de ce prototype ont tenu à faire l’annonce officielle lors de la Journée mondiale de l’eau, le 22 mars dernier.

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Au Québec

Selon l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), rincer les aliments avec de l’eau ne retire que les pesticides qui sont solubles dans l’eau. Certains autres pénètrent la chair de l’aliment, mais les quantités ne dépassent pas la limite maximale pour notre sécurité en tant que consommateur.

De plus, selon une étude menée de 2007 à 2011 par le Laboratoire d’expertises et d’analyses alimentaires (LEAA) du MAPAQ, sur 3 460 fruits et légumes frais, on y retrouvait des résidus de pesticides sur 43 % de ces aliments.

Ces chiffres ne sont pas alarmants, mais bien une preuve qu’une telle invention dans l’industrie agroalimentaire est une avancée technologique considérable.

Source : Science Presse