La pollution intérieure, ce fléau de la saison hivernale

MétéoMédiaÉquipe éditoriale
MétéoMédia

Nous passons en moyenne 85 % de notre temps dans des espaces clos. Si notre attention est souvent tournée vers la pollution de l'air extérieure, les espaces intérieurs peuvent également nous exposer à bon nombre de polluants.


Parmi les sources potentielles de pollution à l'intérieur des bâtiments, on compte entre autres les appareils à combustion, les acariens et les produits d'entretien. Ces derniers modifient la qualité de l'air intérieur en émettant des composés chimiques organiques volatils. Lorsque les espaces ne sont pas ventilés, l'exposition à ces polluants est encore plus importante. Voici quelques conseils pour limiter cette pollution invisible.

Une aération quotidienne

Il est primordial d'aérer sa demeure chaque jour. Ouvrir les fenêtres une dizaine de minutes et faire fonctionner la hotte de cuisine sont deux bons moyens de renouveler la quantité d'oxygène disponible, en plus d'évacuer certains composants nocifs pour les voies respiratoires.

Incorporez des plantes à votre décor

Les plantes représentent un moyen naturel et peu coûteux d'améliorer la qualité de l'air. Certaines d'entre elles ont des propriétés anti-polluantes plus importantes que les autres. La fougère, par exemple, contribue à faire diminuer la quantité d'humidité et de moississures présente dans l'air.

Ouvrez les rideaux

Que vous ayez des stores ou des rideaux, il est recommandé de les ouvrir le jour et de les fermer le soir. Cette pratique empêchera la formation d'humidité durant la journée, et favorisera la formation d'une couche d’air isolante supplémentaire durant la nuit.

Quelques conseils en vrac :

  • Entretenez votre système de chauffage ;

  • Utilisez un appareil central à récupération de chaleur ;

  • Limitez votre usage de produits chimiques à l'intérieur.

Les risques des parfums et bougies d'ambiance

Aux États-Unis, par exemple, lorsque certains produits chimiques sont utilisés, il n’est pas nécessaire de le spécifier. Parmi ceux-ci, on compte notamment le « aldéhyde méthylprotocatéchuique p-vanilline », un produit chimique qui donne une odeur de vanille aux produits nettoyants et aux chandelles.

Souvent, il sera indiqué « fragrance » ou encore « parfum » dans la liste d’ingrédients, sans toutefois préciser leur nature exacte.

Le contenu continue ci-dessous

Une étude allemande a d’ailleurs recensé pas moins de quatorze différents composés organiques volatils après une heure de diffusion de parfums d’ambiance.

D’ailleurs, plusieurs organismes québécois tels que la Direction de la santé publique du Québec recommandent de ne pas utiliser de désodorisants pour la maison.

À VOIR ÉGALEMENT : Seule 1 personne sur 10 respire un air pur