La pollution de l’air pourrait affecter… le bonheur !

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Selon une récente étude parue dans le magazine scientifique Nature, un haut niveau de pollution atmosphérique pourrait affecter le bonheur.


L’étude s'est concentrée sur la population en milieu urbain en Chine, pays où le niveau de pollution de l’air est particulièrement élevé. En effet, il est si élevé que chaque année, environ 20 millions de tonnes de soya, de maïs, de blé et de riz sont perdues en raison de l’exposition à l’ozone. De plus, la mauvaise qualité de l’air serait responsable de près de 1,6 million de morts prématurées par année.

L’air et des tweets

Les chercheurs se sont basés sur 210 millions de tweets générés dans 144 villes chinoises sur l’une des plateformes les plus utilisées, nommée Sina Weibo, pour établir une « mesure du bonheur ». À partir de cette mesure, ils ont étudié le rapport entre le sentiment général de la population et la qualité de l’air ce jour-là, de concert avec les données fournies quotidiennement par le ministère de la Protection environnementale.

Résultat : l’indice du bonheur est affecté lorsque la qualité de l’air est moindre. De plus, la population semble plus malheureuse, du moins sur les réseaux sociaux, lorsque la concentration en PM2,5, soit l’indice de qualité de l’air, est plus élevée le week-end, les jours fériés ou lorsque les conditions météorologiques sont très perturbées.

Pour avoir accès à l'étude, c'est ici.