La montée des eaux affectera de nombreux Québécois dès 2030

Des nombreux secteurs du globe pourraient subir les impacts de la montée des eaux beaucoup plus tôt que prévu. D’ici 2030, les inondations risquent d’être beaucoup plus fréquentes, selon une étude de l’organisme Climate Central.


C’est la première fois qu’une date si rapprochée est évoquée par les chercheurs, puisque la majorité des hypothèses précédentes concernaient 2050. Le même type d’impacts pourrait donc être observé… 20 ans plus tôt que prévu.

L’étude de Climate Central explore plusieurs possibilités : la montée des eaux et les inondations annuelles ; une période allant de 2030 à 2100 ; et des scénarios de pollution oscillant entre des coupes rapides et radicales et des émissions incontrôlées. Une première : un facteur chance est également inclus.

La carte interactive donne également l’opportunité de se baser sur une étude plutôt modérée du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC), réalisée en 2014, et un autre scénario plus pessimiste élaboré par les mêmes scientifiques.

Ce texte se concentrera toutefois sur un scénario moyen pour 2030, autant concernant la pollution que la chance.

Les secteurs du Québec les plus affectés

Le Québec n’échappera pas à la montée globale des eaux.

L’île de Montréal risque d’être relativement peu affectée, et ce peu importe le scénario exploré. Quelques portions près du parc national des Îles-de-Boucherville pourraient tout de même être touchées. Au sein de la Capitale-Nationale, toutefois, c’est une autre histoire. De larges portions des abords du fleuve Saint-Laurent, principalement dans les secteurs de Beauport et de Saint-Foy-Sillery-Cap-Rouge, devraient probablement composer avec des inondations sur une base régulière.

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Les environs du lac Saint-Pierre et les îles qui le composent figurent parmi les régions qui risquent d’être le plus affectés. Chenal-du-Moine sera pratiquement entièrement ensevelie sous l’eau. Dans le secteur. Nicolet et Bécancour ne sont pas en reste non plus, et devraient être inondés régulièrement.

Contrecoeur et la Réserve nationale de faune des îles de Contrecoeur pourraient aussi se retrouver sous les eaux

Une large portion de côtes bas-laurentiennes, entre Village-des-Aulnaies et Saint-André-de-Kamouraska, seront aussi gravement affectées. Le pittoresque village de Kamouraska pourrait même complètement être noyé d’ici 2030. L’Isle-Verte pourrait connaître le même sort.

Même scénario aux Îles-de-la-Madeleine, où les inondations affecteront une grande partie de la population de manière annuelle. Quelques portions de l’archipel pourraient même être carrément coupées du monde d’ici 2030.

Sources : Climate Central


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