La météo affecte aussi… votre vie sexuelle !

Le désir sexuel, c’est une question d’hormones et plusieurs facteurs météorologiques jouent un rôle sur leur production par notre corps.

Le plus grand responsable de ce phénomène est le cycle des saisons. En effet, selon une étude de l'université de Sienne en Italie, l'exposition au soleil touche directement la production de testostérone chez l'homme et de l'hormone mélantrope chez la femmes, toutes deux à la base du désir sexuel. Avec une moyenne de 311 heures d'ensoleillement l'hiver contre 759 heures en été, il est donc normal que notre libido soit jusqu'à 30 % moins élevée en saison hivernale. À l'inverse, ce serait en octobre, lors de l'équinoxe d'automne, que notre envie sexuelle serait à son apogée. Le taux de production d'hormones varie d'un individu à un autre, mais l'étude soutient que 25 % des hommes de plus de 40 ans ressentiraient cette diminution de libido. Les personnes plus affectées par le trouble affectif saisonnier (SAD) seraient aussi plus touchées.

Aussi contradictoire que cela puisse paraître, les hommes seraient plus fertiles en hiver qu'en période chaude, selon une étude publiée en 2013 dans l'American Journal of Obstetrics & Gynecology. En effet, toujours en raison de la production d'hormones affectée par l'exposition au soleil, les testicules produiraient environ 70 millions de spermatozoïdes par litre en hiver alors qu'en temps normal, ce chiffre se situe aux alentours de 15 millions par litre. Ceux-ci seraient aussi plus en santé, plus rapides et présenteraient moins d'anormalités.

L'étude soutient également qu'il y aurait une corrélation directe entre la qualité des spermatozoïdes et la hausse des natalités en fin d'été. Au Québec, ce sont les mois d'août et septembre qui présentent le plus haut taux. En 2018, 7 650 naissances ont été enregistrées en août alors qu'on parle de 7 550 pour septembre. En hiver, ce nombre chute à 6 000 en février.

Fait insolite !

On sait déjà que certains aliments et goûts présentent des propriétés aphrodisiaques. Semblerait que les odeurs aussi ! Selon une étude de l'American Academy of Neurological and Orthopaedic Surgeons, sentir les effluves de citrouille ou de lavande augmenterait la circulation sanguine et la libido de 40 % alors qu'on parle de 5 % de plus pour la canneberge. Des odeurs susceptibles d'atteindre votre nez à l'automne !

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