La gestion des déchets à l'ère du coronavirus
Lingettes jetables, gants et masques : ces objets qui n'avaient pas nécessairement leur place dans notre vie quotidienne sont devenus essentiels en contexte de pandémie. Une gestion prudente de ces déchets est primordiale.
Au Québec, nous avons la chance que la gestion des matières résiduelles et la collecte des déchets fassent partie des services essentiels. De l'autre côté de l'océan, la situation est différente : en France, 41 % des centres de tri sélectif ont fermé leurs portes. Les autres menacent de suivre puisque des déchets potentiellement contagieux sont mélangés avec les autres matières recyclables, posant ainsi un risque pour les employés.
Déchets potentiellement contaminés
Les objets pouvant être contaminés comme des gants, des masques ou encore des lingettes désinfectantes « doivent être mis dans un sac scellé et ensuite dans un contenant à déchets fermé. Ces matières ne doivent pas être mises dans les bacs de collecte des matières recyclables ou des matières organiques ni dans les toilettes », peut-on lire sur le site de Recyc-Québec.
Il est également important de noter qu’il n’est pas recommandé de jeter les lingettes dans les toilettes. Une étude menée en 2019 par l’Université Ryerson avait analysé 23 types de lingettes identifiées comme jetables dans les toilettes. Leur conclusion ? « Les résultats ont montré que pas une seule lingette n'a pu se désagréger ou se disperser en toute sécurité grâce au test du système d'égout, ce qui peut avoir un impact négatif sur la plomberie domestique, les infrastructures d'égouts municipales et, par conséquent, l'environnement ».
Quelques conseils
La société québécoise note que les risques de contamination demeurent faibles si vous souhaitez rapporter vos contenants consignés. Il est cependant préférable de les garder jusqu’à ce que la situation rentre dans l’ordre. Si vous utilisez des sacs réutilisables, il est recommandé de les laver régulièrement afin de réduire le potentiel de contamination. Recyc-Québec demande aussi aux citoyens de reporter la visite de l’écocentre et d’éviter « de mettre les matières ou les produits dans les déchets dans l’intervalle ».
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