La forêt boréale, alliée de taille contre les changements climatiques

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La forêt boréale québécoise est particulièrement efficace dans la captation du carbone, voire davantage que les étendues boisées tropicales.


Le Canada est couvert par une forêt boréale de 307 millions d'hectares. Elle s'étend de Terre-Neuve-et-Labrador jusqu'à la Colombie-Britannique. Au total, elle représente environ 28 % de la zone boréale mondiale.

La biodiversité y est riche, et doit être résistante au froid glacial : pins, bouleaux, épinettes noires, caribous boréals, ours, lynx, loups, 150 espèces d'oiseaux... De nombreux lacs, rivières et milieux humides sont également partie intégrante de cet écosystème particulier.

Au Québec, cela représente 560 000 km2 de forêt nordique, et englobe les régions de la Côte-Nord, de l'Abitibi-Témiscamingue, du Saguenay-Lac-Saint-Jean et du Nord-du-Québec.

La forêt boréale, cette importante alliée

Rappelons que le CO2 est le moteur de la photosynthèse, à partir de laquelle les végétaux construiront leur masse végétale.

À l'ère des changements climatiques, la forêt boréale revêt une importance toute particulière. En effet, elle est particulièrement efficace dans la captation du carbone.

Les arbres à croissance plus lente, présents dans ce type de forêts, emmagasinent davantage de CO2, puisque le végétal captera du carbone tout au long de sa croissance et une fois à maturité.

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Résultat : un arbre d’environ 5 m3 peut stocker l’équivalent CO2 de cinq vols aller-retour Paris-New-York.

Ils se décomposent aussi plus lentement que leurs congénères tropicaux. Les végétaux morts créent un tapis de matière sur les sols des forêts, qui pourra ensuite capter beaucoup de carbone.

La conservation de la forêt boréale devient donc un outil intéressant pour la lutte contre les changements climatiques. De plus, le reboisement est considéré comme une des options les plus efficaces par les scientifiques, tel que mentionné dans cette étude européenne publiée récemment dans la revue Science.

Rappelons que le GIEC recommande aussi le reboisement et une utilisation des produits de bois dans la construction.

Sources : Ressources naturelles Canada | ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles du Québec | Faculté des sciences de l'Université du Québec à Montréal


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