La demande pour les toits verts est en forte hausse à Montréal

Les toits verts sont en forte demande à Montréal tant dans le secteur commercial que résidentiel. L’an dernier, le confinement a fait bondir la demande chez les propriétaires de maison qui souhaitaient avoir leur propre espace vert ou de détente. Ce sont toutefois les bienfaits écologiques de ce type d’aménagement qui en charment plus d’un.

Prolongation de la durée de vie du toit

Les toits verts ont notamment pour effet de doubler la durée de vie de la toiture.

« Ça permet une durée de vie plus longue et en même temps, ça diminue tous les déchets liés aux réfections de toiture », souligne Mélodie Desmarais, estimatrice chez Les Toits Vertige.

Réduction des îlots de chaleur

La verdure sur le toit permet aussi de combattre les îlots de chaleur.

« Toutes les routes et les toitures noires créent beaucoup de chaleur. Cette chaleur est absorbée puis diffusée, tandis que quand ce sont des matériaux blancs, la chaleur va arriver sur le matériel et être repoussée. Les plantes, quant à elles, avec leur eau, c’est plus difficile de faire chauffer les matériaux. Elles vont absorber cette chaleur, sans la redistribuer par après », explique Mélodie Desmarais.

Les surfaces normalement inutilisées favorisent la biodiversité et sont complètement transformées en zone agricole, en aire de jeu ou en espace de détente.

Rétention d’eau

Autre bienfait, les toits verts améliorent la qualité de l’air et aident à la rétention d’eau de pluie.

Le contenu continue ci-dessous

« Il y a 70 % de l’eau de pluie qui est retenue par le toit vert et 25 à 30 % de l’eau qui va s’écouler à travers les drains de toit », affirme Mme Desmarais.

Un projet coûteux ?

L’aménagement d’un toit vert demeure dispendieux, malgré les économies en climatisation pouvant aller jusqu’à 10 % observée dans les bâtiments couronnés de verdure.

Ce ne sont pas tous les logements qui peuvent accueillir un toit vert. Avant d’aller de l’avant avec ce type d’aménagement, il faut s’assurer que son toit peut supporter une charge qui peut varier de 12 à 100 livres par pied carré.

À VOIR ÉGALEMENT : Projet Collect’O : comment l’urbanisation modifie les précipitations