Si le mois de juillet est décevant, le mois d'août sera...

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Dans les dernières décennies, le cœur de l’été, c’est-à-dire le mois de juillet, est particulièrement décevant au chapitre de la chaleur. Dans certains cas, le mois d'août arrive à la rescousse et permet de terminer l'été en beauté. Analyse.


Depuis 1942, on compte 23 mois de juillet décevants, où les anomalies de températures ont été négatives, soit à plus d’un demi-degré en deçà des normales. Trois scénarios sont possibles pour le mois qui le précède : une détérioration de la situation, une légère amélioration ou un renversement inattendu.

Scénario #1 : Mois décevant

Dans certains cas, le déficit de températures peut s’amplifier. Ce scénario s’est concrétisé huit fois, condamnant les derniers moments de l’été. La dernière occurrence a eu lieu en 1997, alors que la province s’est retrouvée sous un régime El Niño, ce qui n’est heureusement pas le cas cette année. Notons que la majorité des fois où l’on a observé une amplification du déficit remonte aux années 70 puisque le contexte climatique était plus froid qu’aujourd’hui.

Scénario #2 : La pédale douce

Dans le second scénario, la tendance amorcée en juillet se poursuit pour le mois d’août, mais avec moins d’excès négatifs. Cette possibilité, qui s’est concrétisée huit fois, a eu lieu la dernière fois en 2000. Cette année-là, la saison estivale était plutôt moche.

Scénario #3 : Renversement de situation

Les conditions peuvent s’améliorer après un déficit en juillet : on a pu observer un tel renversement de situation à huit reprises dans les dernières années. Après 2000, on a eu droit à trois occasions, la dernière fois s’étant produite en 2009. Les conditions estivales s’étaient effectivement améliorées aux portes de l’automne. Il est d’ailleurs plus facile d’avoir une finale en chaleur en août quand le début de l’été, soit en juin, est doux. Juillet devient donc un cas isolé dans un été qui est finalement gagnant au bout du compte.

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