Inondations : pires qu'en 2017, avec moins de pluie

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Tout était réuni cette année pour que les inondations prennent leur ampleur actuelle.

Depuis le 1er mars, l’ouest, le sud et le centre ont reçu beaucoup plus de précipitations que ce que l’on peut escompter en temps normal. Val-d’Or a enregistré plus du double de sa moyenne, tandis que Québec s’en est approché.

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Les secteurs du sud, principalement touchés par les inondations actuelles, ont vu tomber un total parmi les dix plus élevés de leur histoire, certes, mais loin de leur record.

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Lors des terribles crues de 2017, Ottawa/Gatineau et Montréal avaient connu leur deuxième marque la plus élevée. Or, les inondations actuelles se révèlent bien plus catastrophiques qu’il y a deux ans. Cela s’explique par la quantité de neige présente au sol depuis le début des crues printanières. La pression hydrographique exercée par la combinaison des pluies et de la fonte du manteau neigeux est la cause de l’ampleur de l’épisode actuel.

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