Grâce à juin, l’été a démarré en lion

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Malgré un début juin près des valeurs de saison, la chaleur a fait une entrée fracassante à la deuxième moitié. De quoi ouvrir la porte à un été long et chaud !

Souvenez-vous : la première moitié de juin fut loin d'être chaude!

anomalie - 1ere moitie

La bascule entre le printemps et l’été s’est fait dès le 15 juin, avec une vague de chaleurs de 9 jours entre les 16 et 24 juin. Le nombre de jours de records de chaleur a même été plus élevé que celui des records de froid de la première moitié.

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Il a fait tellement chaud que la plupart des régions du Québec ont déjà atteint le nombre de jours à 30 °C lors d’un été normal. D’ailleurs pour Montréal, depuis que les données météorologiques sont relevées, il n’y a jamais eu autant de journées à 30 °C en date du 29 juin.

longueur été

En 2005 et en 1999, il y avait eu 9 journées à 30 °C en date du 29 juin. Et dans les deux cas, la saison fut belle dans son intégralité. Tout porte à croire que l’été 2020 devrait suivre ces années.

Longueur (presque) assurée

En juin, les chaleurs durables se sont installées entre sept et quinze jours d’avance, en fonction des secteurs.

chaleurs durables

Avec une entrée en la matière légèrement hâtive, l’été pourrait s’étendre. En effet, avec un début des chaleurs durables en avance sur une situation normale « cela ouvre une porte sur un été qui pourrait être plus long que traditionnellement », indique Réjean Ouimet, expert météorologue à MétéoMédia.

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Beaucoup de soleil!

Avec la poussée de chaleur, le soleil a été plus présent qu’à l’habitude avec 257 heures de soleil enregistrées à Montréal, pour une moyenne de 240 heures.

En dehors des poussées orageuse, la pluie s’est montrée discrète au mois de juin. En moyenne, pour une large majorité du Québec, les précipitations étaient d'environ 65 millimètres sous les normales.

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Ce que l’on garde en mémoire, c’est la séquence sèche de dix jours ayant eu lieu entre le 12 et le 22 juin qui, cumulée avec une canicule, a été difficile sur le moral et sur la végétation.

« Si les quantités de précipitations restent aussi basse, l’été 2020 pourrait avoir des conséquences désastreuses sur les cultures », conclut M. Ouimet, avant d’ajouter que, malgré tout, juin fut un mois plus actif qu’à la normale puisque l’on a enregistré vingt journées orageuses contre quinze habituellement.

D’autant que deux tornades ont frappé au Québec, soit le double de la normale pour un mois de juin.

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