C'est la fin de l'été, mais nous avons une excellente nouvelle pour vous
Une lutte féroce
Les deux dernières semaines de l’été se dérouleront sous le signe de la fraîcheur au Québec. Si la belle saison a été relativement chaude dans l’ensemble, les chaleurs intenses de mai, juin et juillet ont fléchi et des températures plus saisonnières ont dominé en août et au début du mois. D’ici le 21 septembre, le mercure demeurera près ou sous les normales.
Toutefois, gardons à l’esprit que la Belle Province s’en tire à bon compte. En effet, le dôme d’air froid s’écoule au sud, mais les températures glaciales qui règnent dans plusieurs régions ne semblent pas vouloir glisser au-dessus du sud du Québec. La grande bataille entre l’anticyclone des Bermudes qui apporte de la chaleur et le creux qui draine de l’air arctique est disputée sous nos yeux.
En moyenne, les chaleurs durables cessent vers le 7 septembre dans l’extrême sud du Québec. Fait à noter : cela s’est produit deux semaines plus tôt cette année. Il s’agit de maximums diurnes autour de 23 °C.
Cette carte montre les anomalies de températures en Amérique du Nord. On voit clairement le dôme d’air arctique bien campé sur les Prairies canadiennes, tandis que le Québec profite d’un mercure saisonnier. L’image présente un portrait des dix derniers jours.
Les deux prochaines semaines s’annoncent assez fraîches, mais le mercure oscille très près des normales de saison. Heureusement, les grands froids se tiendront à l’écart malgré la présence du creux porteur d’air arctique qui affecte davantage les Prairies.
Frais, mais beau
Si l’été se termine sur une note plutôt fraîche, le Québec pourra profiter de la présence généreuse du soleil. Au cours des sept prochains jours, le beau temps devrait dominer malgré le passage de systèmes qui apportera des averses mercredi et jeudi. Dimanche, une dépression devrait déverser jusqu’à 20 mm de pluie.
La dernière semaine de l’été sera principalement marquée par la fraîcheur, mais aussi par du temps sec. Il semble que la trajectoire des dépressions bifurque davantage vers le nord, ce qui permettrait à la majorité des secteurs au Québec d’éviter la grisaille.
Rappelons que l'automne est la seconde saison qui possède le plus gros potentiel d'ensoleillement, derrière l'été.
