Faudrait-il apporter du vin sur Mars pour pouvoir y vivre ?

Selon une récente étude, une molécule présente dans le vin pourrait contribuer à atténuer le déconditionnement musculaire qui se produit en l'absence de gravité lors d'un voyage vers Mars.


Publiée dans le magazine Frontiers in Psychology, l'étude prône une dose quotidienne de resvératrol d'environ 150 milligrammes par jour, ce qui contribuerait à atténuer le déconditionnement musculaire.

En apesanteur, les muscles des astronautes se détériorent puisqu'ils ont besoin de moins de force pour se déplacer : les muscles sont donc moins sollicités.

Certaines études démontrent que lors de vols spatiaux d'une durée variant entre cinq et onze jours, ils pouvaient perdre environ 20 % de leur masse musculaire. Pour combattre l'atrophie musculaire, les astronautes s'entraînent à intensité élevée et ont une alimentation appropriée.

Le seul hic : le voyage pour se rendre vers Mars est beaucoup plus long. Il est plutôt question de... six mois. Pour prouver leur hypothèse, les chercheurs ont comparé deux groupes de douze rats soumis à des conditions d'absence de gravité reproduites en laboratoire.

L'un des deux groupes a reçu une dose quotidienne de resvératrol, alors que l'autre non. Résultat : les rats qui avaient reçu la molécule avaient conservé une meilleure masse musculaire.

Sources : Frontiers in Psychology | Sciences et Avenir

À VOIR ÉGALEMENT : La hausse des températures rendra-t-elle le vin meilleur ?