Explosion de la demande pour les sapins naturels

Nombreux sont les Québécois qui se laissent tenter par la bonne odeur du sapin baumier depuis le début de la pandémie. La demande pour les sapins naturels est en forte hausse non seulement au Québec, mais aussi au Canada et aux États-Unis.

Manquera-t-il de sapins ?

« Il y a des arbres, je ne pense pas qu’il va en manquer tant que ça sur le marché, souligne Émilie Turcotte-Côté, vice-présidente de l’Association des producteurs d’arbres de Noël. C’est sûr que si les gens vont acheter leur sapin de Noël le 23 décembre, ça se peut que le choix soit très restreint ou nul. »

Depuis les deux dernières années, un engouement local pour l’achat de sapins naturels se fait sentir. La preuve, l’Association des producteurs d’arbres de Noël du Québec n’a plus besoin d’investir dans des publicités pour inciter les gens à acheter un vrai sapin.

« Il y a trois ou quatre ans, l’Association des producteurs d’arbres de Noël investissait encore de l’argent pour promouvoir l’arbre naturel, mais depuis deux ans, c’est le contraire, raconte Mme Turcotte-Côté. Depuis la pandémie, on n’a pas eu besoin de mettre de l’argent en publicité parce que les médias s’en sont chargés. Les gens tout d’un coup aiment les arbres naturels, ce qui est une très bonne chose. »

À la Ferme Noël d’Antan à Saint-Théodore-d’Acton, on ressent aussi cet enthousiasme pour les vrais sapins.

« Il y a beaucoup de monde qui recherche du naturel au lieu d’avoir un sapin qui prendra 30 ou 50 ans avant de pourrir », souligne Daniel Fontaine, propriétaire de la Ferme Noël d’Antan.

Une offre à la baisse ?

Selon M. Fontaine, l’offre d’arbres naturels est tout de même à la baisse depuis la liquidation de sapins il y a quelques années par de jeunes générations reprenant la terre familiale.

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Il y a cinq ou dix ans, des sapins se sont vendus vraiment pas cher à une dizaine de dollars par ces nouveaux propriétaires qui ont par la suite vendu la terre, explique-t-il.

Mais faire pousser des sapins sur une nouvelle terre, ça ne se fait pas du jour au lendemain.

« Ça prend huit à dix ans avant de les récolter », précise M. Fontaine.

L’impact du déficit de pluie sur les sapins

Pour bien pousser, un sapin a besoin de beaucoup d’eau.

« L’été dernier pendant toute la saison de croissance, on a manqué d’eau, explique Mme Turcotte-Côté. Les arbres de Noël sont assez résistants, ils ont un bon système racinaire, mais c’est sûr qu’on aurait pris plus d’eau. On voit un peu plus d’arbres pour lesquels, au niveau de la retenue de leurs aiguilles, c’est un peu plus difficile cette année. »

N’empêche que la saison s’annonce très bonne encore une fois cette année. L’autocueillette est bien entamée dans différents secteurs du Québec.

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