Et si l'été était déjà terminé...

L'été qui prend fin avant le temps, c'est un scénario qui s'est déjà produit au Québec.


Un été court

Alors que juillet peut s'avérer caniculaire, orageux et inconfortable la nuit, août est rempli de promesses. Au Québec, c'est le mois par excellence pour les vacanciers. En effet, les températures demeurent chaudes, les minimums sont plus tolérables et le beau temps domine. Toutefois, certaines années font exception. Les grandes chaleurs d'été prennent parfois congé de façon définitive plus tôt que prévu. En moyenne, le dernier 30 °C est observé vers le 23 août à Montréal. De plus, durant ce mois, la métropole enregistre environ 2,8 jours avec cette température.

FIN ÉTÉ 1

Deux cas étonnants

Si l'été prend fin de façon précoce cette année, ce ne sera pas la première fois qu'un tel événement se produit. En effet, depuis 1942, les chaleurs ont disparu à compter de la deuxième semaine d'août à 24 reprises. Dans la plupart de ces cas, les températures avaient été fraîches depuis le début de l'été. Cependant, lors de deux saisons récentes, en 2011 et en 2019, on avait observé des anomalies positives malgré le départ hâtif des grandes chaleurs.

FIN ÉTÉ 2

Septembre estival

Tout n'est pas perdu quand l'été fait faux bond en août. Malgré la disparition des grandes chaleurs, la saison estivale peut reprendre du galon en septembre. L'on se souviendra de 2017, année où l'été a déçu au chapitre des températures.

« Aucun 30 °C n'a été enregistré en juillet et en août, mais du 24 au 27 septembre la chaleur intense a refait son apparition avec jusqu'à 31,5 °C dans la métropole, ajoute Patrick Duplessis, météorologue. On a eu droit à deux jours d'humidex de 40. Gatineau a même enregistré une canicule, la plus tardive de son histoire. »

FIN ÉTÉ 3

Avec la collaboration de Patrick Duplessis, météorologue.


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