Envie de commencer votre jardin ? Vous devriez lire ceci.

Enfin, le beau temps ensoleillé s’est pointé le bout du nez ! Les journées sont effectivement plus chaudes. Mais, ce n’est pas encore le cas des nuits…


Le beau temps semble enfin s’installer au Québec. Celui-ci en inspire déjà plusieurs à entamer leur potager. Mais, il faut tenir compte d’un élément sournois : le gel printanier qui nuit souvent à certaines cultures lorsqu’elles sont exposées.

Risque de gel encore présent

Ce week-end, les températures nocturnes ont de fortes probabilités de se retrouver sous le point de congélation. C’est qu’un creux, positionné vers les Maritimes, permet actuellement à une masse d’air froid nordique de descendre sur une partie du Québec. Résultat : lorsque le Soleil se couche, le mercure plonge sous 0 °C dans certains secteurs du sud de la province.

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D’ailleurs, le programme d’avis de gel printanier d’Environnement Canada, qui démarre normalement le 1er mai pour Montréal et les environs, est entré en fonction deux jours plus tôt en raison du risque accru de gel.

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Un épisode qui n’est pas isolé

Le fait que le risque soit encore présent n’est pas si étonnant que cela. En moyenne, Montréal connaît son dernier gel nocturne le 27 avril. En 2020, la dernière température nocturne enregistrée sous le point de congélation dans la métropole était le 12 mai. Mais, le froid nocturne a déjà quitté la province plus tardivement par le passé, soit à la toute fin du mois de mai.

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Cependant, ce qui peut être plus préoccupant dans la situation actuelle, c’est l’épisode de gel qui se dessine à nouveau pour la première semaine de mai, entre le 5 et le 7. Le risque de gel sur le sud-ouest sera présent, surtout en zone agricole telle que dans le secteur de Drummondville.

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Des conséquences potentiellement sérieuses

Si bon nombre de végétaux sont capables de subir les aléas du mercure au printemps, ce n’est pas le cas de tous. Entre autres, le gel fait des ravages chez les vignes. On se rappellera d’ailleurs qu’en 2021, plusieurs vignerons québécois avaient perdu une partie de leur production en raison du froid.

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Pareillement, les semis n’aiment pas non plus les températures trop fraîches. Le début du mois de mai n’est donc pas la date idéale pour les cultures potagères sur le sud-ouest de la province. Amateur de jardinage : il faudra patienter encore un peu.


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