Dire adieu à la douleur, c'est bientôt possible !

La morphine, l’acétaminophène et les autres médicaments anti-douleurs ne peuvent cibler la douleur directement et peuvent endommager d’autres régions du corps, comme le foie. Des chercheurs de l’université Stanford se sont donc penchés sur une grande question : comment cibler directement la douleur pour calmer l’inconfort ?

La morphine, l’acétaminophène et les autres médicaments anti-douleurs ne peuvent cibler la douleur directement et peuvent endommager d’autres régions du corps, comme le foie. Des chercheurs de l’université Stanford se sont donc penchés sur une grande question : comment cibler directement la douleur pour calmer l’inconfort ?

C’est grâce à des souris et de l’eau chaude qu’ils ont été en mesure de répondre à leur interrogation. Leur but est de trouver une façon de conserver le signal nerveux qui nous permet de comprendre le danger présent, mais en retirant la sensation désagréable, la douleur en soi.

Premièrement, les chercheurs ont installé un minuscule microscope sur une souris afin de suivre son activité cérébrale. Par la suite, ils ont observé ce qui se passait lorsqu’elle entrait en contact avec de l’eau chaude. Résultat : une centaine de neurones présentes dans l’amygdale se sont activés et la souris, bien entendu, a réagit.

Deuxièmement, ils sont parvenus à désactiver ces dits neurones. C’est ce qu’ils ont fait avec certaines souris alors que le cerveau d’autres n’a pas été modifié. Les chercheurs ont ensuite placé ces rongeurs dans une cage séparée en trois parties : l’une au sol chaud, l’une au sol froid et l’autre au sol adéquat. Ils ont observé que les souris au cerveau modifié sursautaient bel et bien au contact de la chaleur, mais contrairement aux autres, elles ne se réfugiaient pas dans la zone tempérée.

Ainsi, les scientifiques de Stanford ont découvert qu’il est dorénavant possible d’acheminer le signal de la douleur au cerveau sans nécessairement vivre son inconfort. Comme l’amygdale de l’Homme et de la souris sont proches, les chercheurs ont espoir que cette technique fonctionne chez l’humain.