Des microfibres de jeans trouvées dans l'Arctique canadien

MétéoMédiaÉquipe éditoriale
MétéoMédia

Le denim a des impacts jusque dans l'océan Arctique. Des microfibres ont effectivement été retrouvées dans cette région du monde, malgré le fait qu'elle soit pratiquement inhabitée.


C'est ce que dévoile une étude publiée dans Environmental Science and Technology Letters. C'est une équipe de scientifiques de l'Université de Toronto qui a mené cette recherche dans les Grands Lacs, dans les environs de Toronto et dans l'Arctique canadien.

Une seule nouvelle paire peut libérer jusqu'à 56 000 particules par lavage.

Ces dernières sont relâchées dans la machine à laver, se retrouvent dans les usines de traitement des eaux usées et finissent éventuellement leur chemin dans les océans et les cours d'eau du monde.

Près de 20 % de toutes les fibres textiles retrouvées dans cette dernière région du monde proviennent du denim. C'est donc très loin de la source initiale (c'est-à-dire les gens qui portent des jeans). Cela donne néanmoins une bonne idée de l'ampleur de la pollution générée par l'humain.

Ce chiffre augmente plus près des zones habitées. Dans le lac Ontario, on pourrait retrouver près de un milliard de microfibres chaque année.

Le denim est issu de fibres naturelles, et pas de plastique, mais il est actuellement difficile de savoir quels sont les impacts exacts des microfibres du jeans sur les écosystèmes. Plus de recherches seront nécessaires.

Le contenu continue ci-dessous

Il est cependant bien connu que le denim mobilise d'importantes ressources, notamment hydriques, et peuvent contribuer à polluer les sols.


À VOIR ÉGALEMENT : Le jean bleu, plus polluant qu'on pourrait le croire