Des facteurs puissants modifient les précipitations

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La formation de la pluie dépend de plusieurs facteurs dont certains sont imputables à l’activité humaine. En effet, il n’y a pas que les dépressions qui provoquent des précipitations, certaines usines seraient également en cause, selon une récente étude.

Une récente étude, publiée par l’université de Flinders, en Australie, démontre qu’il y aurait une redistribution de la pluviométrie près des centrales au charbon. Dans le monde, ces centrales sont encore très nombreuses, car celles-ci demeurent les moins chères à construire pour produire de l’électricité.

En brûlant le charbon, elles rejettent dans l’atmosphère de grandes quantités de particules ultrafines. Expulsées par la centrale à une hauteur moyenne de 300 mètres, elles voyagent dans l’air en fonction des conditions météo et ainsi interagissent avec la vapeur d’eau. Toujours selon cette étude, les centrales sont une source considérable de particules qui peuvent même provoquer des phénomènes météorologiques extrêmes.

C’est aussi ce qui se passe lors d’importants feux de forêt. Les cendres qui s’élèvent avec la chaleur des flammes sont transportées par les courants et interagissent à leur tour avec la vapeur d’eau provoquant des précipitations. Dommage que cela ne se produise pas directement au-dessus de l’incendie ce qui aiderait grandement le travail des sapeurs-pompiers.

Le lien entre la pluie et l’humain

Pour comprendre l’influence de l’Homme, il faut aussi comprendre comment se forme une goutte de pluie.

Partout sur terre, il y a de l’eau sous forme gazeuse : la vapeur d’eau. On la retrouve en plus ou moins grande quantité, mais elle est partout. Elle est évidemment moins présente dans le Sahara qu’en Amazonie.

Pour que l’eau à l’état gazeux (vapeur) passe à l’état liquide (pluie), il faut d’abord que l’air soit saturé à 100 % d’humidité et que la vapeur d’eau entre en contact avec un noyau de condensation, c’est-à-dire une petite particule qui forcera le changement d’état.

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Plus il y a de particules disponibles, plus grande sera la quantité de vapeur d’eau qui se transformera en pluie. Il est normal de voir des zones de pluie se développer après une éruption volcanique, surtout si l’éruption éjecte à très haute altitude une grande quantité de cendres.

Sources : FuturaPlanète | Université Flinders

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