Des centres de données gourmands et en pleine croissance

Le stockage infonuagique prend des proportions impressionnantes sur internet. Les entreprises qui fournissent les services doivent trouver des solutions pour contrer les changements climatiques. Détails et explications.

Les accès internet à haute vitesse ont permis une véritable révolution en ce qui concerne le divertissement à domicile, mais aussi pour les activités numériques des entreprises. Les données traitées par les ordinateurs sont de moins en moins stockées localement, mais plutôt à des endroits que l’on nomme les centres de données. Les fournisseurs d’équipements et de services comme Apple, Microsoft, Bell, Vidéotron, etc. doivent se servir d’infrastructures sophistiquées pour emmagasiner autant d’information. Ces serveurs requièrent beaucoup d’énergie et produisent de la chaleur à revendre !

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Voilà pourquoi l’industrie numérique est pointée du doigt en ce qui concerne les changements climatiques. En effet, comme l’électricité est encore générée par la combustion des hydrocarbures, l’alimentation en énergie de ces centres de données contribuent aux changements climatiques en raison de leurs émissions de gaz à effet de serre.

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Afin de diminuer les émissions des centres de données, une solution ingénieuse a été adoptée : le refroidissement par immersion. Microsoft a inauguré, l’an dernier, des centres de données submergés sous la mer, en Écosse. Cette initiative permettra à la firme américaine d’économiser sur les coûts de climatisation. Aussi, les entreprises spécialisées en stockage de données s’établissent là où les énergies renouvelables sont offertes, comme au Québec. La firme Amazon a installé un gigantesque centre de données à Varennes, en banlieue de Montréal.

En 2019, ce sont 80 zettaoctets stockés ou en circulation sur internet. Un zettaoctet représente un milliard de téraoctets !