COVID-19 : des impacts positifs sur l’environnement

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La pandémie de la COVID-19 est un drame pour de très nombreuses communautés. À l'heure d'écrire ces lignes, dans le monde, 1 milliard de personnes sont soumises à des mesures restrictives décrétées par leurs gouvernements afin d'endiguer la propagation de ce nouveau coronavirus. Au même moment, une baisse significative de la pollution est visible.


La COVID-19 continue de provoquer la mise en place de mesures drastiques par les autorités mondiales, dans le but de ralentir la pandémie. De nombreux pays ont fermé leurs frontières et décrété des états d’urgence, exigeant parfois un confinement partiel ou total. Au total, 1 milliard de personnes sont appelées à ne pas sortir de chez elles. De plus, de très nombreuses industries sont à l’arrêt complet. Les conséquences économiques, sociales et politiques (entre autres) risqueront d’être colossales. Au même moment, l’environnement semble profiter de cette pause.

Les satellites de la NASA et de Copernicus (programme européen de surveillance de la Terre) ont pu constater les effets des mises en quarantaine de la Chine et de l’Italie. Les résultats de leurs observations sont frappants : la pollution atmosphérique a fortement chuté.

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Cette diminution de la pollution est le résultat de l’arrêt brusque de la plupart des industries (provoqué par la quarantaine des citoyens), mais elle est principalement la conséquence de la diminution rapide des transports terrestres, maritimes et aériens. Les spécialistes prévoient d’une forte baisse de la demande en pétrole, une première en dix ans.

Sur les réseaux sociaux, beaucoup de citadins confinés dans leur appartement (en Europe notamment) se réjouissent de pouvoir entendre les oiseaux. À Venise, les eaux sont devenues si claires que l’on peut voir le fond des canaux... À tel point que cette observation peut, d’une certaine mesure, se faire depuis l’espace ; comme en témoigne l’image captée par le satellite Sentinel 2.

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