COVID-19 : hausse importante de la contagion possible cet automne

Une étude affirme que le SRAS-CoV-2, responsable de la COVID-19, se comporterait de façon semblable aux virus respiratoires saisonniers comme l'influenza. Explications.


Depuis le début de la pandémie de la COVID-19, les scientifiques étudient le comportement du virus responsable de cette maladie. De nombreuses hypothèses ont été lancées en ce qui concerne la contagion, l’immunité, la virulence, etc. La communauté scientifique s’est aussi prononcée en ce qui concerne la préoccupation suivante : le SRAS-CoV-2 est-il un virus saisonnier ?

À priori, ce microbe, comme c’est le cas pour les autres agents infectieux respiratoires, devrait être plus contagieux lors des saisons froides. De fait, l’influenza ou les coronavirus responsables du rhume font des ravages à l’automne et en hiver. Selon les résultats d’études préliminaires, les chercheurs ont évoqué la possibilité que le SRAS-CoV-2 ne soit pas un virus de type saisonnier.

Voilà une étude dont les résultats affirment exactement le contraire. Des scientifiques ont analysé une cohorte de 50 villes partout dans le monde. Les données recueillies entre janvier et mars provenaient de secteurs lourdement affectés par la COVID-19 et d’autres villes dont la population était peu contaminée. L’objectif : évaluer le lien entre le climat et la propagation du virus.

Selon les résultats obtenus par ces chercheurs, le SRAS-CoV-2 se comporte exactement comme un virus respiratoire saisonnier. Cela signifie que lorsque le temps froid sévira au Québec, vers le début novembre, une augmentation du nombre de cas d’infections pourrait être observée. Les résultats de cette étude montrent que des modélisations du climat aideraient à estimer les éclosions potentielles dans certaines régions du globe.

Source : Jama Network


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