[COVID-19] Confinement au Québec : la météo sera de notre côté !

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Alors que les cas de COVD-19 ne cessent d’augmenter au Québec, et particulièrement dans la région de Montréal, les gouvernements appellent au confinement. Par chance, les conditions météorologiques sont de notre côté, et devraient le rester. Explications.

Depuis près de deux semaines, les Québécois sont appelés à mettre de la distance entre eux, et à éviter de sortir de chez eux. Un seul mot d’ordre : restons à la maison.

CORONA

Jusqu’à maintenant, les conditions météo ont été favorables : les tempêtes qui nous ont touchés dernièrement ont été suffisamment fortes pour nous empêcher de vouloir enfreindre les règles ; mais pas trop, pour ne pas faire trop de dégâts. On peut s’estimer heureux, surtout lorsque l’on se compare à certains États, provinces, ou pays (eux-aussi en confinement), qui doivent faire face à des tornades, des inondations, ou même un tremblement de terre.

De plus, au Québec, les températures sont de plus en plus clémentes : c’est officiel, le printemps est bel et bien installé sur les secteurs du sud du Québec... Le soleil se montre de plus en plus présent, et les normales de saison remontent progressivement.

Mars calme

Au mois de mars, les tempêtes côtières qui se forment au large de la côte est américaine remontent généralement vers les Maritimes et peuvent s’intensifier sur le chemin. Ces tempêtes peuvent laisser plus de 60 centimètres de neige en moins de 24 heures, avec des vents de plus de 90 km/h. Comparativement aux années passées, 2020 fut relativement calme de ce côté-là.

TMP

En 2018, pas moins de quatre tempêtes côtières s’étaient formées, les unes après les autres, en l’espace de onze jours. Des millions de clients s’étaient retrouvés sans électricité, tandis que d’autres étaient aux prises avec des inondations côtières. En mars 2017, un blizzard avait même balayé le sud du Québec : 75 centimètres de neige étaient tombés, et 50 000 personnes avaient été aux prises avec des coupures de courant. Malheureusement, des dizaines de personnes étaient restées coincées sur l’autoroute 13 durant plusieurs heures.

Avril en suspens

Au Québec, le mois d’avril est redoutable à cause des inondations saisonnières. En 2011, près de 4000 personnes avaient été touchées dans la région de Richelieu, et ailleurs en Montérégie. Un peu moins de 2 000 personnes avaient dû être évacuées. En 2017, ce sont près de 4 000 personnes qui ont dû quitter leur habitation. L’année passée, 10 000 citoyens s’étaient retrouvés à la rue. Un tel scénario, à l’heure du confinement, serait dramatique.

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INONDATION

Tornades et cyclones tropicaux

Aux États-Unis, avril est le début de la saison des tornades. En moyenne, on compte 189 tornades, classant avril comme le troisième mois de l’année le plus actif, derrière mai et juin, qui en comptent respectivement 272 et 2020. Depuis le début de l’année, plus de 150 tornades ont déjà été comptabilisés par les météorologues américains. Une tornade EF-4 (vents compris entre 267 km/h et 322 km/h) a même ravagé la capitale du Tennessee, Nashville.

TORNADES

Depuis que l’on enregistre des données, plus de 250 tempêtes tropicales se sont formées en avril, à travers tous les bassins du globe. L’Atlantique et le Pacifique sont les océans qui ont le moins de probabilités d’en voir se former à ce moment de l’année, mais le risque n’est pas nul. Ailleurs, l’océan Indien présente plus de risques : rappelons que l’année dernière, l’Inde avait été violemment frappé par un cyclone de catégorie 4.

FANI

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