Tic-tac, tic-tac : le changement d’heure approche

Préparez-vous, le changement d'heure est pour bientôt. Dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre, il faudra reculer montres et horloges. Cette pratique aura-t-elle lieu une dernière fois ?


Le changement d’heure approche à grands pas. Au Québec, il faudra reculer nos montres et horloges dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre 2020. Le changement d’heure a des impacts importants sur notre santé. Selon certains spécialistes des maladies mentales, notre sommeil est perturbé, notamment en raison du soleil qui se couche très tôt. En effet, une heure de clarté en moins a des conséquences sur le sommeil, sur l’humeur et sur la productivité.

De moins en moins de pays changent l’heure à travers le monde : environ le tiers à ce jour. Il y a bien sûr la latitude à prendre en considération, mais même certains endroits très nordiques renoncent à ce changement, notamment le Yukon. Au Canada, dorénavant, la Saskatchewan, l’est de la Colombie-Britannique et la Basse-Côte-Nord ne changent plus l’heure. Ailleurs dans le monde, plusieurs pays ont abandonné cette pratique. En 2011, la Russie a instauré l’heure d’été de façon permanente. D’autres nations comme l’Inde et l’Égypte ont emboîté le pas.

Et au Québec ?

Récemment, le premier ministre du Québec, François Legault, s’est montré ouvert à l’idée de cesser le changement d’heure. La plupart des gens vivent bien avec ce bouleversement, mais certaines personnes peuvent souffrir de problèmes de santé comme un accident vasculaire cérébral, de l’insomnie et du stress. Selon de nombreux experts, les inconvénients d’une telle pratique surpassent les avantages. Le fameux argument de l’économie d’énergie n’est plus d’actualité.

Sources : American Academy of Biology


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